La Française Marion Bartoli, N.11 mondiale, touchée à la cuisse gauche et contrainte à l'abandon samedi en finale du tournoi de Strasbourg face à l'Allemande Andrea Petkovic (6-4, 1-0), espère «un miracle» pour pouvoir disputer son premier match lundi à Roland-Garros face à la Géorgienne Anna Tatishvili.

Quart de finaliste à l'Open d'Australie en janvier et N.15 mondiale, Petkovic a remporté à Strasbourg le deuxième titre de sa carrière après Bad Gastein en 2009.

Blessée au muscle psoas iliaque de la jambe gauche, Bartoli a ressenti la douleur avant la partie. Elle est idéalement entrée dans le match, menant 2-0, mais la douleur est rapidement devenue trop vive pour lui permettre de poursuivre.

«C'est extrêmement décevant car jusqu'à 2-0 j'ai continué à bien jouer», a déclaré la N.1 française. «La douleur s'est aggravée rapidement. C'est brutal mais il faut l'accepter. Il me reste un jour et demi pour récupérer. On verra bien comment évolue la douleur. C'est le temps de prier pour un miracle».

Menée 5-2, Bartoli a réussi à recoller à 5-4, mais a alors dû demander l'intervention du médecin et sortir du court.

Incapable de se déplacer, elle s'est inclinée dans le premier set (6-4), avant de jeter l'éponge après le premier jeu de la seconde manche.

Venue en Alsace pour se relancer après un échec dès le 2e tour à Rome, la Française termine la semaine sur une mauvaise note et accuse le coup.

«Durant la semaine, mon jeu s'est énormément amélioré et j'ai fait un excellent choix de venir ici», a-t-elle estimé. «Mais j'aurais préféré terminer le match et ne pas finir dans cet état-là. Il faut maintenant que j'arrive à me remobiliser.»