Peter Polansky et Milos Raonic ont permis au Canada de prendre les devants 2-0 dans sa rencontre éliminatoire contre la République Dominicaine pour une place dans le Groupe I de la zone des Amériques.

Polansky, classé au 176e rang mondial, a vaincu Jhonson Garcia 7-6 (4), 4-6, 6-3, 6-3. Puis Ranoic (234e mondial) a eu besoin de plus de trois heures pour se défaire du joueur dominicain numéro un et 257e au monde, Victor Estrella, 5-7, 6-2, 3-6, 7-6 (3), 9-7.

Les Ontariens Daniel Nestor et Frank Dancevic peuvent concrétiser la victoire du Canada avec une victoire en double contre le tandem dominicain composé de Luis Delgado et de Jose Hernandez, samedi.

Le vainqueur de cette confrontation conservera sa place dans le groupe 1 de la zone des Amériques. Le perdant se retrouvera dans le groupe II.

«(Garcia) jouait un style auquel il était difficile pour moi de s'adapter», a dit Polansky.

Mais l'Ontarien a trouvé son rythme en étant l'agresseur et en mettant plus de pression sur son adversaire de 29 ans.

«Je pense que j'étais un peu plus agressif en troisième et quatrième manches, a-t-il dit. En fin de compte, j'aurais dû être agressif sur une base plus régulière.»

Raonic s'est amené dans ce tournoi avec seulement trois matchs en Coupe Davis sous la ceinture et il n'avait jamais joué un match de cinq sets. Il a mis à profit sa taille (six pieds quatre pouces) et son puissant premier service pour s'assurer la victoire.

Même s'il semblait épuisé après le match, Raonic n'a clairement pas perdu son sens de l'humour.

«Je voulais peut-être battre quelques records ici, a-t-il blagué en faisant référence au marathon historique entre John Isner et Nicolas Mahut à Wimbledon plus tôt cette année. Je sentais un 72-70.»

Dimanche, Polansky fera face à Estrella dans les simples inversés tandis que Raonic a rendez-vous contre Garcia.

Polansky a dû endurer quelques éléments embêtants au cours de son match au Rexall Centre. Il y avait le froid, le vent et le bruit provenant d'un groupe d'enfants d'école, assis dans les hauteurs du stade.

«L'atmosphère était assurément un peu différente, a admis Polansky. Je pense qu'ils encourageaient juste pour encourager... Mais je crois que c'est bien pour eux de voir et d'être là pour un match comme ça.»