Serena Williams le mois dernier, Venus Williams vendredi dernier, puis Maria Sharapova tard dimanche soir. Une à une, les trois plus grandes vedettes du circuit féminin se sont retirées de la Coupe Rogers.

La PDG de la WTA, la Canadienne Stacey Allaster, se dit déçue, mais elle comprend ses trois plus grandes vedettes. «Je suis déçue pour les amateurs de Montréal que Maria, Venus et Serena soient physiquement incapables de jouer. Les amateurs à Montréal sont parmi les meilleurs du monde et ils méritent de voir les meilleures joueuses», a-t-elle dit en entrevue à La Presse, hier.

Sharapova s'est retirée en raison d'une blessure à une cheville subie en finale du tournoi de Cincinnati. Serena Williams ratera tous les tournois préparatoires au US Open en raison d'une blessure à un pied tandis que sa soeur Venus a fait impasse sur la Coupe Rogers en raison d'une blessure au genou.

Montréal n'est pas une destination très prisée par la famille Williams: Venus n'y a jamais joué et Serena une seule fois, en 2000. «Si Venus et Serena étaient capables de jouer, elles seraient ici, a assuré Allaster. Il faut prendre en considération qu'elles ont eu de longues carrières à jouer 10 tournois WTA par année. Venus a eu seulement six occasions de venir jouer à Montréal. Et encore, vous ne pouvez pas compter les années olympiques et une autre année où elle a manqué tout l'été à cause d'une blessure. Et Venus ne joue pas beaucoup l'été. Elle ne fait qu'un ou deux tournois avant le US Open. Elle choisit souvent les tournois aux États-Unis. Elle est américaine.»

«Quand une vedette du Canadien de Montréal se blesse, les amateurs le reverront plus tard dans la saison après son retour au jeu, a fait remarquer Allaster. Au tennis, nous n'avons pas ce luxe.»

Malgré l'absence des trois plus grandes vedettes de la WTA, Allaster fait valoir que le tournoi féminin est l'un des plus relevés de l'histoire à Montréal. En effet, 39 des 50 meilleures joueuses au monde, dont trois des cinq meilleures, participent à la Coupe Rogers.