Le Britannique Andy Murray, tête de série N.4, a été éliminé dimanche dès les huitièmes de finale de Roland-Garros par le Tchèque Tomas Berdych (N.15) en trois sets 6-4, 7-5, 6-3.

Epuisé par une première semaine semée d'embûches, l'Ecossais a été baladé d'un bout à l'autre du court par les coups droits et les services de son grand adversaire (1,96 m).

Cette élimination n'est pas une énorme surprise car Murray, qui n'est de toute façon pas un grand spécialiste de la terre battue, vient de traverser une des pires crises de sa carrière. Ses résultats ont été très décevants depuis sa finale à l'Open d'Australie en janvier.

Dès son entrée en lice, il avait failli passer à la trappe contre le Français Richard Gasquet. Puis il avait encore dû puiser dans ses réserves pour se débarrasser de l'Argentin Juan Ignacio Chela et du Chypriote Marcos Baghdatis.

Dimanche, il est apparu au bout du rouleau, les traits tirés, incapable d'arracher le set qui lui aurait offert une nuit de sursis, le match s'étant achevé à 21h30 passées.

«Il faisait noir et comme les balles étaient marron à cause de l'humidité et de la terre qui s'y collait, elles étaient difficiles à voir. Mais je ne veux pas en faire une excuse. Les conditions étaient les mêmes pour tous les deux et il a simplement mieux joué que moi», a dit Murray, quart de finaliste l'année dernière.

Malgré sa défaite, l'Ecossais partait plutôt satisfait de sa semaine parisienne. «J'ai bien tapé la balle, je me suis bien déplacé, je joue de nouveau bien», a dit Murray, qui jouera le Queen's pour préparer Wimbledon.

Berdych, que personne n'avait classé parmi les outsiders avant le tournoi, poursuit sur une lancée de plus en plus impressionnante. Vainqueur expéditif du géant américain John Isner (N.16) au tour précédent, il signe sa meilleure performance à Roland-Garros sans avoir perdu un set en quatre rencontres.