Andy Murray a déclaré être «certain d'arriver un jour» à gagner un tournoi du Grand Chelem après sa défaite face à Roger Federer en finale de l'Open d'Australie dimanche.

A 22 ans, l'Ecossais estime qu'il a «encore une belle carrière» devant lui et qu'il a déjà fait des progrès par rapport à sa première finale majeure perdue face au même Federer, à l'US Open en 2008.

«Je me rapproche, je deviens meilleur. J'ai faim de gagner un Grand Chelem depuis l'âge de 16 ans lorsque j'ai remporté l'US Open juniors. Cela n'a pas souri jusque-là, mais je suis sûr que ça arrivera un jour et alors ces deux défaites rendront le succès encore plus beau», a déclaré Murray, N.3 mondial lundi.

Apparu fébrile et nerveux lors de sa défaite (6-3, 6-4, 7-6) face à Federer, il a pourtant balayé d'un revers de la main les questions sur la fameuse pression qui aurait anesthésié son bras dimanche, alors que la Grande-Bretagne continue d'attendre son premier vainqueur en Grand Chelem depuis 1936.

«J'ai eu beaucoup de messages d'encouragement mais sur le court je n'y pensais pas du tout. J'aurais évidemment aimé le faire pour tous ces gens et pour moi, mais je n'ai pas réussi, c'est tout», a-t-il assuré.

Il a également indiqué qu'il ne souffrait d'aucun pépin physique mais qu'il a dû lutter contre un problème plus insidieux. «Je me suis tenu le haut de ma cuisse pendant le match? Oui, enfin tout va bien. Eh... je ne sais pas comment tourner ça. C'est juste que mon boxer-short était très serré. Comme Roddick ou +Rafa+ (Nadal) quoi. Voilà.»

Il a insisté sur le fait que Federer, contre qui il menait six à quatre dans leurs confrontations directes, était «plus régulier dans les tournois du Grand Chelem» et faisait «moins de fautes directes que le reste de l'année».

«J'ai eu des chances au début du premier set. Il a alors commencé à hausser son niveau de jeu et au deuxième set il était nettement au-dessus. Au troisième set, j'avais les choses en main mais je n'ai pas réussi à aller plus loin, c'est dommage», a-t-il commenté.

Mais il a promis de ne «pas être trop déçu»: «J'ai une belle vie et encore une longue carrière devant moi. Et si jamais je n'y arrive pas, il y a des choses plus importantes dans la vie que le tennis.»