L'ancien champion de tennis Andre Agassi, qui a admis il y a quelques semaines avoir été contrôlé positif à une drogue dure en 1997, a demandé de l'«indulgence» jeudi dans un entretien à une chaîne de télévision américaine, expliquant qu'il souffrait alors d'une dépression.

«J'étais à un moment de ma vie où j'avais besoin d'aide, a dit l'ancien 'Kid de Las Vegas' dans un entretien à l'émission 60 Minutes de CBS et dont des extraits ont été diffusés jeudi. J'avais un problème, ce qui est probablement le cas de beaucoup d'autres athlètes qui ont été contrôlés positifs à une drogue récréative. Je demande donc de l'indulgence.»

Détenteur de huit titres en Grand Chelem, Agassi a affirmé dans son autobiographie à paraître la semaine prochaine qu'il était très accro à la méthamphétamine, une drogue synthétique qui provoque l'euphorie, au moment où sa carrière était au plus bas.

Âgé aujourd'hui de 39 ans, il affirme aussi dans son livre avoir menti aux autorités sportives pour éviter une suspension pour dopage.

«En révélant cette histoire, j'avais beaucoup plus à perdre qu'à gagner. J'en ai assumé le coût car je pense surtout à ceux que cela pourrait aider», a ajouté Agassi dans cet entretien qui sera diffusé en intégralité dimanche.