L'Ukrainienne Kateryna Bondarenko, 52e joueuse mondiale, a obtenu lundi son billet pour les quarts de finale de l'US Open en balayant en 47 minutes l'Argentine Gisela Dulko (40e) 6-0, 6-0.

Bondarenko, 23 ans, affrontera la Tchèque Petra Kvitova (72e mondiale) ou la Belge Yanina Wickmayer (50e) pour une place en demi-finale, qui reviendra forcément à une joueuse non tête de série. Comme le score l'indique, la partie a été à sens unique, le premier set durant 22 minutes.

«C'est un bon score!», a lancé l'Ukrainienne tout sourire. «Je ne sais pas quoi dire en fait. Je suis surprise que ce soit 6-0, 6-0 et je suis vraiment ravie que cela ait pris cette tournure».

L'Argentine de 29 ans a inscrit en tout et pour tout 23 points, soit environ deux par jeu en moyenne. Ses 20 fautes directes, dont 5 doubles fautes, ont bien aidé Bondarenko, qui a signé 17 coups gagnants.

«C'était un jour noir pour moi», a souligné l'Argentine. «Je ne suis jamais entrée dans le match alors qu'elle a été très solide. Je ne sais pas pourquoi je me sentais aussi nerveuse mais j'ai fait un blocage», a expliqué Dulko.

«Je n'avais jamais joué sur le court central mais ce n'est pas une excuse, a-t-elle ajouté, précisant: «De ce que je me souviens, je n'avais jamais pris 6-0, 6-0, en tout cas en Grand Chelem».

Kateryna Bondarenko, tombeuse de la tête de série N.11, la Serbe Ana Ivanovic, au premier tour après avoir défendu une balle de match, devient la première joueuse de son pays à atteindre les quarts de finale en Grand Chelem.

Dulko avait éliminé sa grande soeur, Alona Bondarenko, au 2e tour.

«Je n'ai pas du tout pensé à venger ma soeur», a assuré l'Ukrainienne. «Et elle ne m'a pas donné de conseils, avant mon match Alona était en train de lire un livre...»

L'Ukrainienne, qui a dernièrement battu Wickmayer à Toronto et compte une défaite en autant de match contre Kvitova (en 2008 sur terre battue), se veut sereine pour les quarts, estimant qu'il ne s'agit que d'«un autre match.»

«Rien de spécial... j'ai juste à jouer mon tennis et me concentrer, comme d'habitude», dit-elle.