L'Espagnol Rafael Nadal, qui est passé de la deuxième à la troisième place mondiale lundi au profit de l'Écossais Andy Murray, n'a pas fait grand cas de sa relégation à un rang hiérarchique qu'il n'avait plus occupé depuis juillet 2005, soit plus de quatre ans.

«Ce n'est qu'un chiffre, a-t-il dit lors d'un point presse en marge du tournoi de Cincinnati, qui a débuté lundi. Je félicite Andy, il réalise une saison remarquable.»

«Cela ne change pas grand chose, je suis très heureux aujourd'hui, autant que je l'étais il y a trois jours quand j'étais encore numéro deux mondial. Bien sûr, j'aimerais retrouver la deuxième place ou la première à l'avenir mais numéro trois, c'est pas mal non plus (rires). L'essentiel, c'est d'être suffisamment compétitif pour gagner des tournois.»

Nadal, qui était encore numéro un à l'ATP fin juin, a fait son retour à Montréal la semaine dernière après plus de deux mois d'arrêt en raison de problèmes aux genoux. Il a atteint les quarts de finale, sorti par l'Argentin Juan Martin Del Potro, sixième mondial et futur finaliste.

«C'était un bon retour à la compétition, a jugé l'Espagnol. Après le match contre Del Potro, j'étais content car j'avais joué un très bon premier set contre un des meilleurs joueurs du monde.»

Pour son entrée en lice à Cincinnati, mercredi au deuxième tour, Nadal affrontera le vainqueur de la rencontre entre l'Italien Andreas Seppi et le Tchèque Jan Hernych.