L'Israélien Andy Ram a obtenu un visa d'entrée aux Emirats arabes unis où il doit participer au tournoi de tennis de Dubaï à partir de lundi, a annoncé jeudi un responsable du ministère des Affaires étrangères à Abou Dhabi.

Cette décision a été annoncée après des menaces des instances internationales du tennis de retirer leur agrément au tournoi de Dubaï, dont l'épreuve féminine WTA se déroule actuellement, après un refus de visa pour la joueuse israélienne Shahar Peer, 48e joueuse mondiale.

Le directeur des affaires consulaires au ministère des Affaires étrangères des Émirats, Sultan al-Kortassi, a déclaré à l'agence officielle Wam qu'un visa avait été accordé au joueur, 11e mondial en double, pour participer au tournoi du circuit masculin ATP de Dubaï.

«Cela fait partie des obligations des Émirats d'organiser des événements sportifs, culturels et économiques internationaux sans restriction à la participation d'individus de pays membres des Nations unies», a-t-il déclaré.

«C'est la politique que nous suivons et qui n'implique, d'un point de vue politique, aucune forme de normalisation avec des pays qui n'ont pas de relations diplomatiques» avec les Émirats arabes unis», a-t-il dit.

L'année dernière, Andy Ram, âgé de 28 ans, avait déjà renoncé, à la dernière minute et pour des raisons jamais clairement identifiées, à s'aligner dans le tournoi avec son compatriote et partenaire habituel Jonathan Erlich.

L'ATP, l'organisme qui gère le circuit professionnel masculin, s'est félicité de la décision des Émirats.

«Aucun joueur qualifié pour un tournoi de l'ATP ne devrait être privé de son droit de participer pour des raisons d'ethnie, de nationalité ou de religion et nous sommes heureux que le tournoi de Dubaï et les Émirats arabes unis aient montré qu'ils partagent ce point de vue», a déclaré le patron de l'ATP, Adam Helfant, dans un communiqué.