Le Français Jo-Wilfried Tsonga, 12e mondial, a fustigé mercredi, en marge du tournoi de Marseille, le système de contrôles antidopage mis en place par l'ATP depuis le 1er janvier, s'estimant «fliqué» et demandant des «mesures décentes».

«C'est une grosse contrainte. C'est comme si on était un peu fliqué», a déclaré Tsonga lors d'une conférence de presse après sa victoire contre le Kazakh Andrey Golubev.

Il a indiqué avoir failli manquer un contrôle à Roland-Garros pour un changement d'horaire qu'il avait omis de signaler.

«Il faut qu'on passe notre vie sur internet. C'est quand même un peu absurde qu'aujourd'hui, sans internet, on ne puisse pas être joueur de tennis», a-t-il ajouté en s'interrogeant: «Qui est obligé de dire où il se trouve tous les jours, à part peut-être le président de la République ?».

«Il faut prendre des mesures décentes. Il y en a peut-être qui trichent, tant pis pour eux, tout ce que je sais c'est que je ne triche pas», a-t-il dit.

Depuis le début de la saison 2009, les joueurs et joueuses faisant partie du Top 50 du classement ATP doivent fournir, pour chaque jour, un lieu et une heure pendant laquelle ils (ou elles) sont disponibles pour subir un contrôle inopiné, comme l'exige la réglementation de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

Tout sportif qui rate trois contrôles s'expose à une suspension. Plusieurs joueurs dont l'Espagnol Rafael Nadal et le Britannique Andy Murray ont déjà fustigé ces nouvelles règles.