Le Britannique Andy Murray a condamné le caractère «draconien» des nouvelles règles antidopage, jugeant qu'elles rendaient «presque impossible une vie normale», dans un entretien au Times vendredi.

«Ces nouvelles règles sont si draconiennes qu'elles rendent presque impossible une vie normale», a jugé le N.4 mondial.

«J'ai eu une visite (d'un contrôleur) chez moi à 7 heures du matin, juste après mon retour d'Australie. Je me suis réveillé sans savoir vraiment où j'étais, ressentant fortement les effets du décalage horaire. Cela m'a semblé ridicule, puisque j'avais été contrôlé quatre jours plus tôt, tout de suite après ma défaite à l'Open d'Australie», a-t-il raconté.

«Le responsable qui est venu chez moi m'a demandé de produire une pièce d'identité pour prouver qui j'étais. Il a insisté pour me regarder fournir un échantillon (d'urine), avec littéralement mon pantalon aux chevilles», a raconté le Britannique.

L'Association des joueurs de tennis professionnels (ATP) a adopté le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui exige que les sportifs fournissent un emploi du temps détaillé pour pouvoir être contrôlé à tout instant. Tout sportif qui rate trois contrôles s'expose à une suspension.