Vous pouvez maintenant ajouter le nom du Suisse Roger Federer à la liste de ceux qui aimeraient voir les Internationaux d'Australie repoussés en février.

Federer a déclaré que l'un de ses objectifs depuis qu'il a été nommé à la tête de l'Association des joueurs de l'ATP était de travailler sur le calendrier des tournois.

«Nous avons eu plusieurs discussions sur les changements à apporter au tennis masculin et à chaque fois, le calendrier en a fait partie, a-t-il expliqué. Je pense qu'en retardant de quelques semaines la tenue des Internationaux d'Australie et en ajoutant quelques tournois préparatoires, nous pourrions créer une portion australienne au calendrier. Ça pourrait même profiter aux tournois du Moyen-Orient.»

De placer le premier tournoi majeur en janvier présente un problème pour les joueurs. Mis à part ceux participant aux tournois de qualifications de la Coupe Masters et à la finale de la Coupe Davis, qui s'amorcent à la fin novembre, la plupart des joueurs n'ont pas joué depuis deux mois quand commence le majeur australien.

Le peu de tournois préparatoires en début d'année - Doha, Chennai, Brisbane, Sydney et Auckland, en plus de quelques tournois d'exhibition - jumelé à la chaleur accablante de l'été australien, qui est à son apogée en janvier, font en sorte que les risques de blessures sont accrus.

Afin de donner plus de temps aux joueurs pour se préparer, Federer a suggéré de devancer le tournoi de Dubaï, habituellement présenté en février, en janvier et de le coller sur l'autre tournoi disputé aux Émirats arabes unis, à Doha.

Les circuits féminins et masculins ont condensé leur calendrier respectif afin d'accomoder l'élite mondiale au cours des dernières années. Mais les organisateurs des Internationaux d'Australie ne veulent pas repousser le tournoi puisqu'il coincide avec la fin des vacances estivales nationales et qu'il attire plus de 600 000 amateurs.

De plus, de le disputer en janvier permet de ne pas entrer en conflit avec les matchs préparatoires du football australien.