Jean Pascal n'a jamais été mis K.-O. dans sa carrière. Ses deux défaites ont été subies aux points. Mais selon son ancien adversaire Chad Dawson, tout pourrait changer le 25 mai lorsque Pascal va monter dans le ring contre Lucian Bute (31-1, 24 K.-O.), au Centre Bell.

Le Québécois d'origine roumaine a tout ce qu'il faut pour mettre Pascal K.-O. croit Chad Dawson (31-2, 17 K.-O.), rencontré jeudi à Las Vegas, dans le tout nouveau gymnase ouvert par le rappeur 50 Cent.

«C'est un bon duel. Mais je crois que si une épaule de Pascal flanche, alors Bute va l'avoir. Je pense que Pascal ne pourra pas contenir Bute à une seule main, contrairement aux autres types qu'il a affrontés. Je pense que Bute va le finir.»

Rappelons que Jean Pascal (27-2-1, 16 K.-O.) a subi de nombreuses blessures à l'épaule durant ses combats, dont lors de son dernier combat contre Aleksy Kuziemski, en décembre dernier.

Le champion WBC des mi-lourds (175 livres) a lui-même subi une défaite contre Jean Pascal en 2010. Mais encore aujourd'hui il estime qu'il aurait remporté la victoire si le combat n'avait été arrêté au 11e engagement pour une histoire de coup de tête.

Dawson préfère toutefois regarder vers l'avenir. Ce qu'il souhaite? Remporter son combat du 8 juin contre Adonis Stevenson et ensuite affronter le gagnant de Pascal-Bute.

«J'adorerais me battre contre le gagnant de Pascal-Bute. Ça ne me dérangerait même pas d'aller à Montréal pour ce combat, dit-il. J'adorerais avoir ma revanche contre Pascal. Mais j'aimerais aussi me battre contre Bute. Personne ne peut me battre dans la catégorie des 175 livres.»

Le boxeur se prépare présentement avec sérieux pour le combat du 8 juin. Il se dit «prêt à y aller» et assure qu'il n'est plus fâché après la conférence de presse d'avril dernier, durant laquelle Adonis Stevenson avait promis de le mettre K.-O.

«De dire qu'il allait me mettre K.-O. et je trouve que ça manquait de respect. Son CV ne vaut pas la moitié du mien. On verra ce qui se produit le 8 juin, qui se fera mettre K.-O, lâche Dawson. Mais c'est bon, je ne suis plus fâché. Je suis redevenu le gars humble, décontracté et relax que je suis toujours.»