Nick Diaz a fait du dopage un de ses thèmes récurrents cette semaine, accusant Georges St-Pierre de consommer des stéroïdes et les autorités antidopage québécoises de ne pas s'attaquer sérieusement aux drogues de performance.

«Est-ce qu'ils testent les combattants ici? J'en doute. Et je doute aussi qu'ils testent pour les stéroïdes», a lancé Diaz.

Or, St-Pierre et Diaz devront bel et bien se soumettre à des contrôles antidopage avant leur combat de ce soir.

La Régie des alcools, des courses et des jeux, l'a confirmé à La Presse.

Sa réglementation prévoit des contrôles systématiques lors d'un combat de championnat.

«St-Pierre et Diaz seront testés puisqu'il s'agit d'un championnat, a confirmé la porte-parole de la Régie, Joyce Tremblay. Les autres combattants seront soumis à des tests aléatoires.»

La Régie refuse toutefois de dire si elle est en mesure de dépister les stéroïdes. Plusieurs types de tests antidopage existent et certains ne révèlent pas la présence de stéroïdes, ce que déplore l'Agence mondiale antidopage (AMA).

«On ne peut pas spécifier les substances qui seront contrôlées, c'est confidentiel», explique Joyce Tremblay.

Diaz, qui revient d'une suspension pour usage de cannabis, a par ailleurs admis cette semaine qu'il avait continué d'en consommer.

Selon lui, il possède une exception pour usage médical de l'État de Californie. Le pot l'aide à combattre l'anxiété qu'il ressent en société, dit-il.

«Si je teste positif, je m'excuse», a-t-il dit tout bonnement jeudi.