Plus de 300 personnes ont souhaité à la légende de la boxe Mohamed Ali un joyeux 70e anniversaire, samedi à Louisville (Kentucky), sa ville d'origine.

Celui qui s'était auto-proclamé le plus grand («the greatest») sans que personne n'y trouve rien à redire tant il a dominé la boxe et marqué son époque deviendra septuagénaire mardi, mais le Centre culturel Mohamed Ali a lancé les festivités dès samedi par un dîner de gala et de charité, en présence d'Ali.

Ali, affaibli par la maladie de Parkinson depuis de longues années, est apparu diminué, souvent assisté par son épouse Lonnie, mais s'est parfois montré capable de marcher sans assistance pour saluer des convives dont certains avaient payé 1000 dollars pour participer à ce dîner d'anniversaire.

Au rang des invités se trouvaient notamment son ancien entraîneur Angelo Dundee, le chanteur folk-rock américain John Mellencamp, fils de boxeur, et les trois randonneurs américains qui avaient été emprisonnés en Iran en 2009 et dont les deux derniers ont été libérés l'an dernier.

En mai, l'ex-triple champion du monde avait notamment envoyé une lettre aux autorités iraniennes, en collaboration avec des association musulmanes américaines, pour demander leur libération «au nom de l'amour d'Allah et de Mahomet». Né Cassius Clay en 1942, Ali s'est converti à l'Islam en 1964.

Malgré la maladie qui le ronge, Ali reste actif dans diverses oeuvres caritatives et avec des actions de sensibilisation du public.

Ce dîner de gala marquait le lancement par le Centre culturel Mohamed Ali d'une semaine d'hommages  au boxeur sous la forme d'une opération «Seven Days for Seven Decades» (sept jours pour sept décennies).