Le joueur de ligne défensive des Stingers de Concordia Quinn Smith, un espoir de premier plan en vue du prochain repêchage de la LCF, a échoué un test antidopage.

Smith a indiqué avoir passé un test qui a montré la présence de stanozolol, un stéroïde synthétique, dans son système. Il a précisé que la substance interdite se trouvait dans un supplément qu'il a acheté en ligne.

Dans un communiqué, Smith a dit accepter «l'entière responsabilité» de ce résultat positif. Il a reconnu avoir omis d'étudier exhaustivement le contenu des suppléments et il a affirmé qu'il accepterait les conséquences de son geste.

Le test positif, a fait savoir Smith, résulte d'un contrôle antidopage hors-compétition effectué le 21 mars à Toronto. Il a ajouté qu'il a demandé qu'on teste son échantillon B et il attend ces résultats.

Le Torontois de six pieds deux pouces et 305 livres était classé quatrième parmi les 15 principaux espoirs en vue du repêchage prévu le 13 mai. Il a attiré l'attention lors du camp de dépistage de la LCF, au mois de mars, alors qu'il a affiché son excellence tant du côté offensif que défensif. Sa polyvalence faisait de lui un espoir intéressant, et certains avançaient même qu'il aurait pu être choisi au tout premier rang par le Rouge et Noir d'Ottawa.

S'il était retourné jouer à Concordia, Smith aurait dû purger une suspension. Le test positif ne l'empêchera pas de jouer dans la LCF, toutefois. Selon la politique actuelle du circuit canadien, son test positif sera considéré comme une première faute. Cela l'obligera à subir des tests obligatoires, ainsi qu'une évaluation et un suivi psychologique. Une deuxième offense mènerait à une suspension de trois matchs.

Avant de diffuser son communiqué, Smith a fait parvenir des courriels à chacun des clubs de la LCF afin de les informer de sa situation et de leur présenter ses excuses.