Grand espoir de médaille dans l'épreuve de descente de ski alpin, Erik Guay est de ceux qui entretiennent une relation particulière avec... la vitesse. Démonstration en quelques faits et chiffres.

BRÈVES NOTIONS DE VITESSE

Peur de la chute?

«Tu ne la sens même plus, cette vitesse, tu penses tellement à ce qui se passe, tu es habitué. Mais dès que ton ski prend mal, c'est la sortie ou la chute.»

Comment négocier la vitesse?

«Il faut beaucoup d'anticipation. Il faut connaître le parcours. Il y a des moments, tu ne peux même pas voir la piste. Il faut que tu saches où tu t'en vas.»

Quelle préparation faut-il?

«Il y a trois manches d'entraînement pour cela. La première est disputée plus lentement pour voir le tracé et l'état de la piste. Les deuxième et troisième manches, on progresse en vitesse. Tu pousses.»

Comment gagner en vitesse?

«Il faut freiner le moins possible. Des fois, ça ne passe pas et tu te plantes. Il faut repousser les limites au maximum. On perd souvent de la vitesse dans les virages.»

Seule la vitesse conditionne la performance?

«Non. La condition physique compte. Le fartage des skis aussi.»

La vitesse d'Erik Guay comparée à...

  • La vitesse d'une pierre de curling: 5,6 km/h
  • La vitesse moyenne d'un skieur de fond en pas alternatifs: 25 km/h
  • La vitesse moyenne d'un skieur acrobatique en bosses: 33 km/h
  • La vitesse d'un skieur acrobatique au saut, sur le tremplin: 65 km/h
  • La vitesse maximale en slalom géant: 90 km/h
  • La vitesse maximale d'un sauteur à ski à l'impulsion: 100 km/h
  • La vitesse maximale en super-G: 130 km/h
  • La vitesse d'un bobsleigh à quatre: 140 km/h
  • La vitesse d'une balle tirée au biathlon: 1296 km/h