Sept planchistes québécois font partie de l'équipe olympique canadienne, qui misera à Sotchi sur 24 athlètes dans les quatre disciplines de surf des neiges.

Snowboard Canada veut ramener cinq médailles de la Russie. Ce serait deux de plus qu'à Vancouver, en 2010 (deux d'or et une d'argent).

«Nous avons pu combler toutes les places qui nous étaient octroyées et nous sommes confiants d'atteindre notre objectif», a affirmé le directeur haute performance de Snowboard Canada, Robert Joncas, mardi, au cours d'une conférence de presse à l'Hôtel de glace de Québec.

Le Canada veut frapper un grand coup dès le début des JO, dans la nouvelle épreuve de slopestyle.

Chez les hommes, on rêve secrètement d'un podium complètement unifolié. Les trois jeunes loups du Québec, Sébastien Toutant, de Montréal, Maxence Parrot, de Bromont, et Charles Reid, de Mont-Tremblant, ainsi que Mark McMorris, de Regina, formeront un redoutable quatuor - «le meilleur au monde», selon Joncas.

Du côté féminin, Spencer O'Brien, de Courtenay, en Colombie-Britannique, sera une des sérieuses prétendantes au trône.

Anderson le patriarche

Pour le reste, l'équipe canadienne va regrouper trois planchistes expérimentés, déjà médaillés olympiques.

Le surfeur alpin de Mont-Tremblant, Jasey-Jay Anderson, fait figure de patriarche au sein du groupe, à l'âge de 38 ans. L'athlète canadien le plus décoré de la discipline sur la scène internationale en sera à ses cinquièmes Jeux olympiques. Il a connu la consécration aux Jeux de Vancouver, en 2010, en gagnant la médaille d'or de l'épreuve de slalom géant en parallèle.

Du côté féminin, Dominique Maltais, de Petite-Rivière-Saint-François, et Maëlle Ricker, de Squamish, en Colombie-Britannique, seront les têtes d'affiche en snowboardcross.

Maltais, âgée de 33 ans, en sera à ses troisièmes JO, et Ricker à ses quatrièmes. À Turin, en 2006, Maltais a remporté la médaille de bronze. Ricker, 35 ans, est la championne olympique en titre.

Les deux autres athlètes québécois, dans les épreuves alpines, sont Caroline Calvé, d'Aylmer, et Ariane Lavigne, de Lac-Supérieur, dans les Laurentides. Calvé, 35 ans, en sera à ses deuxièmes JO. Marianne Leeson, de Burlington, en Ontario, complétera le trio.

Lavigne confiante

Les expérimentées Maltais et Ricker ont le potentiel de réaliser un doublé en snowboardcross féminin.

Dans les courses alpines, le bon vieux Anderson peut toujours sortir un lapin de son chapeau tandis que Calvé et Lavigne possèdent des chances légitimes de réussite.

Lavigne va se présenter en Russie fort confiante parce qu'elle a remporté la médaille de bronze de l'épreuve de Sotchi, l'an dernier.

«Je fonde de bons espoirs parce que j'ai déjà fait une bonne performance, a avancé Lavigne. Quand on sait qu'on est capable, mieux encore qu'on l'a déjà fait, ça donne beaucoup d'espoir. Si le plan se déroule comme prévu, il y a de fortes chances que je monte sur le podium.»

L'équipe de demi-lune sera formée de trois hommes et de trois femmes. Le trio des gars aura à sa tête le vétéran Brad Martin, d'Ancaster, en Ontario. Crispin Lipscomb, d'Edmonton, et Derek Livingston, d'Aurora, en Ontario, l'accompagneront.

Chez les filles, la Néo-Écossaise Alexandra Duckworth aura à ses côtés Mercedes Nicoll, de Vancouver Nord, et Katie Tsuyuki, de Scarborough, en Ontario.

Les autres représentants du pays sont Jenna Blasman, de Kitchener, en Ontario, en slopestyle féminin, Chris Robanske (Vancouver Nord), Jake Holden (Caledon, Ontario), Kevin Hill (Vernon, C.-B.) et Rob Fagan (Squamish, C.-B.), en snowboardcross masculin, ainsi que Matthew Morison (Kamloops, C.-B.) et Michael Lambert (Toronto), en surf alpin masculin.