Étant donné la profondeur qui existe à différentes positions chez les hockeyeurs du Canada, des États-Unis, de la Suède, de la Russie, de la Finlande, de la République tchèque et de la Slovaquie, il est peu surprenant de constater que ces sept pays de premier plan aient omis de sélectionner des joueurs de qualité en vue des Jeux olympiques de Sotchi.

> Mathias Brunet: Une décision qui laissera des traces?

En dressant la liste des meilleurs exclus, on se retrouve avec une équipe au niveau plutôt intéressant:

GARDIENS

Corey Crawford, Canada, Blackhawks de Chicago

Finaliste pour le trophée Conn-Smythe le printemps dernier avec les champions de la Coupe Stanley, Crawford pourrait être le premier remplaçant en cas de blessure devant le filet.

Cory Schneider, États-Unis, Devils du New Jersey

Schneider a failli devancer Jimmy Howard à titre de troisième gardien de l'équipe américaine, mais il ne réussit pas non plus à devancer Martin Brodeur pour lui ravir des départs devant la cage des Devils.

Ben Bishop, États-Unis, Lightning de Tampa Bay

Le géant est l'une des principales raisons permettant d'expliquer pourquoi le Ligtning est bien placé au classement malgré la blessure à Steven Stamkos.

DÉFENSEURS

Keith Yandle, États-Unis, Coyotes de Phoenix

Yandle a des atouts à l'attaque qui manqueront à l'équipe américaine.

Jonas Brodin, Suède, Wild du Minnesota

Brodin aurait été retenu dans l'équipe nationale de plusieurs autres pays, mais il n'a pu percer un groupe d'arrières suédois qui a beaucoup d'expérience et de profondeur. Il est probablement un substitut.

Victor Hedman, Suède, Lightning de Tampa Bay

Comme Brodin, Hedman s'est retrouvé dans une situation difficile, et comme l'a dit l'entraîneur du Lightning Jon Cooper, c'est dommage qu'il ne se retrouvera pas sous les feux de la rampe aux JO.

Sergei Gonchar, Russie, Stars de Dallas

C'est un vétéran fiable à titre de spécialiste du jeu de puissance, bien qu'à 39 ans il commence à ralentir.

Dan Boyle, Canada, Sharks de San Jose

Maintenant âgé de 37 ans, Boyle joue un rôle aussi important dans le vestiaire que sur la patinoire. Il a été un élément important de l'équipe canadienne qui a décroché la médaille d'or aux JO de 2010.

Brent Seabrook, Canada, Blackhawks de Chicago

Le coup de patin de Seabrook n'est pas idéal pour la grande surface européenne, mais comme Boyle, il était là en 2010 et il sait comment gagner.

Erik Johnson, États-Unis, Avalanche du Colorado

Johnson est un droitier qui a l'habitude de jouer à l'échelle internationale.

Jack Johnson, États-Unis, Blue Jackets de Columbus

Le dernier joueur retranché de l'équipe américaine à la faveur de Cam Fowler, Johnson semble motivé.

ATTAQUANTS

Martin St-Louis, Canada, Lightning de Tampa Bay

Possiblement l'exclu le plus difficile à justifier, tous pays confondus, compte tenu qu'il connaît une saison digne du Art-Ross et à quel point il aurait été utile au jeu de puissance du Canada.

Claude Giroux, Canada, Flyers de Philadelphie

Une récente bonne séquence n'a pas été suffisante pour le capitaine des Flyers, qui a connu un lent début de campagne après avoir été opéré à la main durant la saison morte.

Bobby Ryan, États-Unis, Sénateurs d'Ottawa

Plus que tout autre joueur ignoré par son équipe nationale, Ryan peut marquer des buts, ce qui s'est avéré un problème pour les équipes nord-américaines la dernière fois que les JO ont été tenus sur une surface internationale en 2006.

Radim Vrbata, République tchèque, Coyotes de Phoenix

Comeneur chez les pointeurs des Coyotes, Vrbata a été ignoré au profit du hockeyeur de 42 ans Petr Nedved et d'autres, ce qui est difficile à comprendre.

Joe Thornton, Canada, Sharks de San Jose

L'incapacité de Thornton de jouer à l'aile, surtout sur une plus grande surface, a fait mal à ses chances, même si à 34 ans il est encore une menace à l'attaque.

Jiri Hudler, République tchèque, Flames de Calgary

Les joueurs de la KHL Roman Cervenka et Jiri Novotny ont été retenus aux dépens de Hudler, qui a 35 points cette saison avec les pauvres Flames.

Mike Richards, Canada, Kings de Los Angeles

Un élément de l'équipe canadienne championne des JO de 2010, Richards est encore un joueur de haut niveau, mais il n'a pas été parmi les derniers joueurs retranchés en vue de Sotchi.

Brandon Saad, États-Unis, Blackhawks de Chicago

Membre de la prochaine génération de vedettes américaines avec Seth Jones et Alex Galchenyuk, Saad est un élément important dans les succès des Blackhawks en ce moment.

Logan Couture, Canada, Sharks de San Jose

Sa blessure n'a pas aidé, mais Couture aurait probablement mérité une place au sein d'Équipe Canada sur la base du niveau de jeu qu'il a affiché cette saison.

Eric Staal, Canada, Hurricanes de la Caroline

Staal semblait un choix certain avant que ne commence la saison, et son expérience à l'échelle internationale n'est pas à dédaigner.

Taylor Hall, Canada, Oilers d'Edmonton

Plus que tout autre jeune ailier canadien ignoré, Hall amasse des points, bien qu'il n'ait pas été très bon au championnat du monde l'an dernier.

Alexander Semin, Russie, Hurricanes de la Caroline

Semin n'a pas joué pour la Russie depuis 2010 en championnat du monde et il a composé avec les blessures cette saison, mais il a récolté un point par match la saison dernière.

James Neal, Canada, Penguins de Pittsburgh

À l'instar de Giroux, Neal pourrait être un remplaçant intéressant si Steven Stamkos n'est pas assez en forme pour jouer à Sotchi.

Kyle Okposo, États-Unis, Islanders de New York

Okposo amasse quasiment un point par match avec les Islanders, bien que ses antécédents en championnat du monde ne sont pas très reluisants.