Eh bien, la saison est terminée depuis quelques semaines et on jase encore de l'Impact! Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en! Voilà qui est de bon augure pour le club alors que la saison de hockey est déjà entamée.

Peu importe qu'elles soient maladroites ou géniales, les dernières annonces ont au moins le mérite d'intriguer médias et partisans. Qui plus est, elles nous donnent quelques indices sur l'allure que pourrait avoir l'équipe en 2012.

Le directeur sportif Nick De Santis n'en faisait pas un secret cet été. Une fois l'entraîneur choisi, le plan technique prévoit l'acquisition de joueurs de haut calibre à chaque échelon du système de jeu: l'attaque, le milieu de terrain, la défense et devant le but. Bref, comme diraient les Italiens, l'Impact recherche un fuoriclasse pour chaque ligne. Du reste, on tentera d'entourer d'honnêtes travailleurs, plus habitués à un rôle de soutien, les joueurs qui sont capables de faire la différence.

Les mises sous contrat de Nelson Rivas et Hassoun Camara, jumelées à l'embauche plus que probable du gardien Evan Bush, offrent un avant-goût de la future ossature montréalaise. Une base intéressante qu'on cherchera probablement à renforcer lors des repêchages de janvier, même si c'est en défense que l'Impact est le mieux loti à l'heure actuelle.

La quête du maestro

C'est donc en milieu de terrain et à l'attaque qu'on risque de concentrer les efforts de dépistage d'ici le début de la prochaine saison. Après un déplacement en Europe qui a fait couler beaucoup d'encre, l'état-major du club ira maintenant prospecter en Amérique du Sud en espérant y trouver un gisement exploitable.

Si j'avais un petit deux à parier, je dirais que l'attention de messieurs De Santis et Marsch lors de ce voyage devrait porter sur les milieux de terrain offensifs. En dépit du bon rendement de Sinisa Ubiparipovic en fin de saison, tout indique qu'on soit en quête d'un nouveau numéro 10 pour faire rêver les amateurs.

On se croise les doigts pour qu'ils découvrent la perle rare lors du périple, mais le taux de succès dans ce genre d'entreprise est mitigé pour le club montréalais. D'autant plus que le poste de chef d'orchestre représente souvent la pièce manquante du puzzle dans le schéma tactique de l'Impact.

La pression sera lourde à porter pour l'éventuel élu. Nombreux sont les «artistes» qui n'ont pas fait long feu dans le maillot bleu-blanc-noir. Parlez-en aux Campi, Fabro ou Aguilera!

La pointe de l'attaque

Les rumeurs courent toujours au sujet d'un certain attaquant-vedette qu'on espère voir un jour faire le saut en MLS avec l'Impact. À cet effet, le club ne dément pas que des contacts ont été établis avec Nicolas Anelka le mois dernier à Londres. De son côté, le joueur français affiche une ouverture à l'idée de poursuivre sa carrière en Amérique. On sait toutefois qu'Anelka est également courtisé par d'autres clubs aux noms exotiques et au portefeuille bien garni.

Or, en attendant qu'une entente officielle soit conclue, il ne serait peut-être pas fou de se garder d'autres options en cas d'imprévu. Il y a d'ailleurs dans ce club londonien qui écoule présentement le contrat d'Anelka un autre attaquant qui serait en mesure de générer des revenus tout aussi substantiels en produits dérivés. On parle d'un joueur qui en est à sa dernière année à Chelsea et qui ne rechigne pas à la perspective d'évoluer dans le circuit majeur américain. Et sa renommée mondiale n'est pas entachée d'un lourd passé de mauvais garçon, comme c'est le cas de son coéquipier français.

Petit détail additionnel: il parle notre langue. Et il est habitué de se débrouiller avec peu ou pas de soutien du reste de son équipe pour marquer des buts. Disons que ce ne serait pas une mauvaise idée de contacter Didier Drogba si l'opération Anelka ne devait pas marcher.