La Fédération anglaise (FA) et la Fédération internationale de football (FIFA) sont toutes deux sévèrement critiquées dans un rapport parlementaire britannique, publié mardi, au sujet de l'échec de la candidature anglaise pour accueillir le Mondial-2018.

Les dirigeants de la FA sont accusés de ne pas avoir su tirer les leçons des précédentes candidatures s'étant soldées par des échecs, alors que la FIFA est attaquée pour vouloir cacher les scandales de corruption «sous le tapis».

La candidature anglaise pour le Mondial-2018, finalement attribué à la Russie, n'a obtenu que deux votes - dont le sien - malgré les efforts de lobbying du premier ministre David Cameron et du Prince William.

Cette débâcle faisait suite à celle du Mondial-2006 et selon le rapport, «les leçons quant à la composition et l'unité d'une équipe de candidature ainsi que les messages qu'elle doit transmettre n'ont visiblement pas été retenues».

Le rapport ajoute que le comité parlementaire a été «consterné» par les accusations de corruption qui sont apparues pendant et après la campagne et a indiqué que la FIFA aurait dû s'attaquer à ce problème bien plus tôt.

«Au lieu de cela, la FIFA a donné l'impression de vouloir dissimuler sous le tapis toutes les accusations de mauvais comportement et de rejeter avec mépris toute personne évoquant ces pratiques», a ajouté le comité sans, pour autant, être capable d'apporter des preuves de cette supposée corruption de quatre membres de la FIFA.

Le Qatari Bin Hammam, un moment candidat à la présidence de la FIFA, et le Trinidadien Jack Warner, vice-président de la FIFA, ont été suspendus.