Une audience d'appels de la suspension de cinq officiels de la FIFA, après des allégations de corruption liées aux candidatures du Mondial, pour 2018 et 2022, s'est amorcée mercredi.

Parmi les officiels concernés se trouvent Amos Adamu et Reynald Temarii, membres du comité exécutif, qui ont été exclus du vote du 2 décembre par le comité d'éthique de la FIFA.

Adamu, du Nigeria, a été banni pour trois ans de toute tâche reliée au soccer. Les médias de son pays ont rapporté cette semaine qu'il était confiant de remporter son appel. S'il était blanchi, Adamu pourrait être réélu au poste qu'il occupe depuis 2006.

Le tribunal éthique de la FIFA a découvert qu'Adamu a sollicité des pots-de-vin de journalistes du Sunday Times se faisant passer pour des lobbyistes, en octobre.

Temarii, de Tahiti, a été blanchi des allégations de corruption, mais a été suspendu pour un an pour avoir enfreint les règles de confidentialité en parlant aux faux lobbyistes.

Il a été remplacé le mois dernier comme vice-président de la FIFA et président de la Confédération de l'Océanie par son ancien adjoint, David Chung, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Trois autres officiels (Slim Aloulou, Amadou Diakite, Ahongalu Fusimalohi) vont en appel de suspensions allant jusqu'à trois ans. Ils auraient conseillé les journalistes sur les façons de soudoyer les officiels de la FIFA et à quel prix.

Le comité indépendant d'appels, dirigé par Larry Mussenden, le président de l'Association de football des Bermudes, siégera pendant deux jours.

Après les suspensions d'Adamu et Temarii, un comité exécutif de 22 personnes a choisi la Russie pour la Coupe du monde de 2018, et le Qatar pour celle de 2022.