Luiz Felipe Scolari, sélectionneur du Brésil, sous le feu des critiques après la déroute historique (7-1) face à l'Allemagne en demi-finale du Mondial, a indiqué mercredi qu'il prendrait une décision concernant son avenir après le match pour la troisième place samedi.

«Nous avons encore du travail. Nous avons un engagement avec la CBF (fédération brésilienne) jusqu'à la fin de la Coupe du monde. Et maintenant, la fin de la Coupe du monde, c'est le match de samedi», a déclaré Scolari, accompagné de l'ensemble de son personnel, au camp de base de Teresopolis, au nord de Rio.

«C'est après ce match seulement qu'on va parler avec la direction de la CBF. C'est après cela que sera défini quelque chose», a poursuivi Scolari, qui avait retrouvé le poste depuis novembre 2012, précisant qu'il remettrait son bilan à sa fédération à la fin du Mondial.

«Felipao», «le Grand Philippe», a déjà commencé à présenter sa défense, rappelant que le Brésil n'avait plus été en demi-finale d'une Coupe du monde depuis 2002. En 2002, la sélection, sous sa direction, avait été championne du monde en battant l'Allemagne en finale 2 à 0.

Samedi à Brasilia, le match pour la troisième place opposera le Brésil au perdant de l'autre demi-finale entre l'Argentine et les Pays-Bas, jouée mercredi.