La Belgique a lancé sa Coupe du monde dans le groupe H en venant de l'arrière pour vaincre l'Algérie 2-1, mardi, grâce à deux buts inscrits en deuxième demie par des substituts.

L'Algérie a inscrit le premier but de la rencontre au moyen d'un penalty à la 25e minute de jeu. Cette avance inattendue a tenu pendant 45 minutes, jusqu'à la reprise de tête de Marouane Fellaini, réalisée à la suite d'un centre de Kevin De Bruyne alors qu'il avait le dos au but.

Fellaini, qu'on s'attendait plutôt à voir au sein du onze partant, s'était amené sur le terrain cinq minutes plus tôt, à titre de dernier substitut envoyé dans la mêlée par l'entraîneur Marc Wilmots.

Dries Mertens a marqué à la 80e minute d'un tir de près, lors d'une séquence préparée par Eden Hazard, qui a vu son coéquipier fin libre à sa droite. Mertens, qui avait été inséré dans la formation au début de la deuxième demie, a tiré dans le haut du filet, au-delà de la portée du gardien algérien Rais Mbolhi.

«Nous savions que ce serait difficile, qu'il n'y aurait pas d'espace, a commenté Wilmots. Nous avons commis une erreur et nous en avons payé le prix. Le banc a fait la différence. Notre force mentale nous a permis de revenir.»

Le milieu offensif algérien Sofiane Feghouli a converti le penalty des siens après que le défenseur belge Jan Vertonghen l'eut accroché dans la surface de réparation.

La sélection algérienne semblait ensuite se diriger vers une autre surprise de la stature de celle de 1982, quand elle avait battu l'Allemagne de l'Ouest à son premier match de groupe. La fatigue a toutefois eu raison des Algériens à la fin, après un excellent début de rencontre.

«Nous sommes venus près de créer une grande surprise, a noté l'entraîneur algérien Vahid Halilhodzic. Nous étions si près. Mes joueurs n'ont aucune raison d'avoir honte. Ils sont peut-être déçus, mais il n'y a pas lieu de verser des larmes.»

La Belgique est largement considérée comme l'équipe favorite dans le groupe H, qui comprend aussi la Russie et la Corée du Sud. L'Algérie a toutefois dominé au chapitre de la possession durant les premières minutes de la rencontre, allant constamment vers l'avant et faisant circuler le ballon avec panache.

La Belgique a néanmoins fini par trouver ses repères et reprendre le contrôle. À la fin de la rencontre, les statistiques montraient que les Belges avaient gardé possession du ballon pendant 65% des 90 minutes de jeu.