Le Milan AC, dominé chez lui à l'aller par le surprenant Tottenham (0-1), qui avait fait preuve de sang-froid dans une fin de match bouillante, doit s'inspirer mercredi de son vécu de grand d'Europe pour inverser la tendance et accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions.

Hormis le score à remonter, le principal problème pour les Rossoneri se situe au milieu. Comment remplacer, en effet, le poumon Gattuso, suspendu pour quatre matches après son altercation avec l'entraîneur-adjoint de Tottenham à San Siro ?

En l'absence de Pirlo, à court de forme, voire de Boateng, incertain, le «vieux» Seedorf devrait faire l'affaire avec Flamini pour contenir Lennon ou Bale, absent à l'aller mais dont les 20 minutes dimanche contre Wolverhampton sont prometteuses (3-3).

Jamais vraiment à l'aise contre les Anglais, le leader du Calcio, qui n'a plus vu les quarts de finale depuis 2007, peut trembler car en face, les Spurs ont gagné leurs quatre matches à White Hart Lane, où ils ont accroché le scalp de l'Inter en poule.

Mais si son passé de sextuple champion d'Europe ressurgit, le grand Milan a les moyens de rendre chèvre une équipe jeune, offensive, qui retrouve l'épreuve après son unique participation en 1962.

Dans l'autre rencontre, Schalke, éliminé en quart en 2008 par le Barça, tient le bon bout contre Valence, après son nul 1-1 à Mestalla. C'est d'ailleurs son Espagnol Raul qui avait égalisé à l'aller, devenant par là-même le meilleur buteur de l'histoire des compétitions européennes.

Il devrait encore être l'objet de toutes les attentions des Valenciens, plus à ce niveau depuis 2007 et qui s'accrochent, en l'absence du grand Aduriz, à l'entente de Mata (4 passes) et de Soldado (6 buts) pour tenter de briser la malédiction qui les poursuit en Allemagne avec une victoire en 10 déplacements.