La Fiorentina reçoit le Bayern mardi en 8e de finale retour de la Ligue des champions, avide de revanche après le but munichois de «l'infamie» dénoncé par les Italiens (succès bavarois 2-1), tandis qu'Arsenal veut se montrer moins naïf qu'à l'aller contre Porto (victorieux 2-1).

FIORENTINA-BAYERN MUNICH

«Une infamie évidente a été commise contre la Fiorentina» s'était emporté au lendemain du match le président de la Fédération italienne (FIGC) Giancarlo Abete. Alors que le sore était de 1-1, l'attaquant Miroslav Klose avait inscrit un but de la tête à la 89e minute en étant manifestement en position de hors-jeu. L'arbitre, le Norvégien Tom Ovrebo, a cependant validé le but qui a donné la victoire au Bayern. «Notre deuxième but était clairement hors-jeu, nous avons eu beaucoup de chance», avait même reconnu l'entraîneur munichois Louis van Gaal après la rencontre disputée à l'Allianz Arena. Les Florentins seront donc surmotivés à leur entrée sur leur pelouse. Les Italiens devront faire sans leur latéral Massimo Gobbi exclu -injustement à leurs yeux- à l'aller. Le Bayern fera le déplacement avec Robben et Ribéry. L'international néerlandais de Munich a pu s'entraîner dimanche alors qu'il avait été ménagé la veille en Championnat d'Allemagne. Le Français sera également du déplacement, alors que, souffrant d'un problème musculaire, il était entré en seconde période samedi.

ARSENAL-PORTO

«On a pris des buts d'écoliers... Qu'est-ce que tu peux faire? Rien. Après le second but, nous avons baissé de niveau. Nous sommes encore un peu naïfs sur cet aspect», avait déploré Cesc Fabregas après le match aller perdu 2 à 1 par les Gunners. Fabregas est incertain pour le retour en raison d'une blessure à une cuisse. Mais Arsenal a prouvé ces derniers temps en championnat qu'une infirmerie bondée ne les empêche pas de jouer les premiers rôles. Les Londoniens sont 3e de la Premier League à égalité de points avec Chelsea et seulement à deux points derrière le leader Manchester United. La jeune équipe d'Arsenal, en se qualifiant pour les quarts en dépit de l'avantage pris à l'aller par les Portugais, prouverait qu'elle est enfin arrivée à maturité. Thierry Henry, ancien héros d'Arsenal, en est persuadé. «Il ne fait aucun doute désormais que la dernière génération d'Arsène a l'estomac pour la bagarre», a déclaré Titi au Times.