Le président de Naples, Aurelio De Laurentiis, a assuré dimanche que l'actuelle présence de «petites» équipes en tête du championnat - l'Udinese, Naples et Catane - était due au scandale des matches truqués, le «Calciopoli», qui avait éclaté au printemps 2006.

«La chose extraordinaire, c'est qu'après le Calciopoli, on a retrouvé le sérieux professionnel», a expliqué le dirigeant, interrogé sur la Rai 2.«Il y a de la place pour tout le monde, rien n'est prévisible, et le public peut vraiment se divertir, avec un championnat qui n'est pas devenu sans surprise après sept matches», a-t-il ajouté.

Après sept journées - et, en attendant le match que devait livrer l'Inter dimanche soir face à la Roma -, l'Udinese, Catane et Naples sont leaders ex aequo de la Serie A.

Au printemps 2006, plusieurs milliers d'interceptions téléphoniques avaient révélé que plusieurs dirigeants de clubs, de la Fédération ainsi que des désignateurs d'arbitres avaient participé au conditionnement du déroulement de plusieurs dizaines de matches, notamment en faveur de la Juventus.

Le «Calciopoli» a déjà donné lieu à des sanctions de la justice sportive en 2006. La Juve avait notamment été reléguée en Serie B avec 9 points de pénalité, tandis que la Fiorentina, la Reggina, l'AC Milan et la Lazio avaient pu rester en Serie A avec respectivement 15, 11, 8 et 3 points de pénalité.