Après avoir étrenné son association en amical, face à Lyon, le duo Andrew Wenger et Marco Di Vaio conditionnera vraisemblablement la fin de la saison - et peut-être aussi l'année 2013 - de l'Impact.
Lors de la première mi-temps, mardi, Wenger et Di Vaio ont montré de beaux flashs dont le plus beau crépitement a été le magnifique but du joueur américain. Si Jesse Marsch revient à un 4-2-3-1, ce soir lors du match contre les Red Bulls de New York (19 h 30), l'avenir montréalais devrait passer par un système à deux attaquants.
«Ils ont bien travaillé ensemble parce que Di Vaio peut décrocher davantage et toucher plus de ballons, estime l'entraîneur montréalais. De son côté, Wenger peut rester avec les défenseurs adverses et être une menace dans la profondeur. Parfois, la situation s'est même inversée.»
Cette prometteuse association ne pourra avoir que des conséquences positives sur les deux attaquants. Wenger, premier choix du repêchage 2012, a tout à apprendre d'un coéquipier de 36 ans qui a évolué dans les plus grands championnats du monde. Déjà, Wenger est l'un des joueurs qui ont le plus progressé depuis le début de la saison. Après avoir testé plusieurs positions de jeu à Duke, il comprend de mieux en mieux les caractéristiques du rôle d'attaquant.
«Que ce soit avant le repêchage ou aujourd'hui, il a toujours fait preuve d'intelligence et démontré de belles qualités physiques, a rappelé Marsch. C'est dommage qu'il se soit blessé, mais d'avoir pu l'intégrer en douceur à la vie d'un joueur professionnel lui a sans doute enlevé un peu de pression et lui a permis de gagner en maturité tranquillement.»
Di Vaio, de son côté, pourra compter sur une autre présence sur le front de l'attaque et aura donc davantage de latitude. Aura-t-il plus de chances de réussite qu'en tant que seule pointe dans le 4-2-3-1?
«Il peut avoir du succès quand il est seul en attaque, mais aussi avec un autre attaquant, a estimé Marsch. Cela va prendre un peu de temps afin de voir quelle combinaison de joueurs sera la plus efficace, mais nous avons vraiment de belles options maintenant avec le retour des blessés.»
Seul Zarek Valentin, blessé à une cheville, est resté au bord du terrain, hier, lors d'un entraînement durant lequel l'Impact a de nouveau insisté sur les coups de pied arrêtés défensifs. La charnière centrale sera composée d'Alessandro Nesta et de Nelson Rivas, tandis que Matteo Ferrari évoluait avec l'équipe des remplaçants. «L'entraîneur veut débuter avec eux parce qu'ils sont plus en forme, a révélé Ferrari. C'est peut-être mieux pour moi d'entrer en cours de match et je pense que je vais jouer la dernière demi-heure.»
Au retour du n¿ 13, Marsch aura l'occasion de passer à une défense à trois ou d'instaurer un système de rotation entre ses arrières centraux. La réponse ne sera pas livrée ce soir, même si l'entraîneur n'exclut pas l'hypothèse de passer à un 4-4-2 durant le match.
Onze probable: Ricketts-Camara, Nesta, Rivas, Brovsky-Warner, Bernier-Arnaud, Felipe, Mapp-Di Vaio.
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Comme un air de revanche
Lors des deux précédents duels contre les Red Bulls de New York, l'Impact avait fait bonne figure au cours des premières périodes avant de céder dans les 45 dernières minutes. Le onze montréalais n'a plus envie de revivre pareil scénario.
«Ce serait bien de finir la série de trois matchs avec une victoire, surtout que nous avons toujours bien joué contre eux sans avoir la victoire au bout», affirme Patrice Bernier.
Les New-Yorkais avaient adopté deux attitudes différentes dans les deux matchs. Plus percutants à domicile, ils s'étaient montrés attentistes lors du duel disputé au Stade olympique. Avec Thierry Henry de retour dans le onze partant - il avait raté le match à Montréal -, Jesse Marsch s'attend à quelques étincelles.
«À Montréal, ils nous avaient attendus dans leur camp en jouant en 4-1-4-1. Avec l'influence d'Henry, nous devons nous attendre à un match qui ressemble davantage au premier.»
Pour la première fois depuis la réouverture du stade Saputo, un match de l'Impact sera joué à guichets fermés.