L'Impact a prouvé qu'aucune équipe, pas même un champion mexicain, ne pouvait l'intimider à la maison durant cette phase de la Ligue des champions de la CONCACAF. Reste à prouver que c'est aussi le cas à l'étranger, dans un stade de 35000 places potentiellement rempli de partisans ennemis.

L'Impact (1-0-1) rend visite au CD Olimpia (1-1-0) ce soir à Tegucigalpa, capitale du Honduras. La semaine dernière, la troupe de John Limniatis avait obtenu un surprenant mais combien satisfaisant nul de 0-0 contre le club mexicain Atlante.

 

De son côté, Olimpia a logiquement battu le Joe Public FC 3-1 à Trinité-et-Tobago, mais avait perdu 1-0 contre Atlante à Cancun la semaine précédente. Olimpia est présentement au quatrième rang de son championnat avec une fiche de 5-3-4.

«Je m'attends à une équipe technique similaire à Atlante, dit Nevio Pizzolitto. Ils seront probablement rapides et, parce qu'ils joueront à domicile, ils vont tenter d'attaquer le plus possible. Ce sera difficile de gagner, mais nous sommes motivés d'aller loin dans ce tournoi et nous voulons demeurer en première place. Toutes les équipes sont battables.»

«Si nous obtenons un bon résultat, cela nous placera dans une très bonne situation, a noté l'entraîneur-chef John Limniatis. Je m'attends à ce que nous soyons mieux organisés sur le terrain que notre adversaire, mais je pense que ce sont des choses individuelles à l'attaque qui vont faire la différence dans le match.»

Le tour du continent en huit jours

L'Impact termine un mois de septembre de 11 matchs, et le début du mois d'octobre n'est pas vraiment moins intense.

L'équipe doit jouer à Tegucigalpa ce soir, à Montréal vendredi et à Vancouver dimanche (pour la demi-finale de l'USL), ainsi qu'à Macoya, Trinité-et-Tobago, mercredi prochain.

Cela n'a pas beaucoup de sens, mais même si on le répète constamment depuis des semaines, l'équipe n'a tout de même perdu que trois de ses 15 dernières rencontres.

Ce n'est donc rien pour altérer la volonté de l'Impact, selon Adam Braz. «Nous sommes tous contents d'être rendus où nous sommes en ce moment et d'avoir la chance de jouer des matchs importants comme celui de mercredi (ce soir). Nous sommes fatigués, mais c'est quelque chose que tu oublies dès que tu sautes sur le terrain. L'adrénaline prend le dessus et tu donnes tout ce que tu as.»

Sandro Grande et Peter Byers, suspendus parce qu'ils ont écopé de deux cartons jaunes, ne participeront pas au match. Pas plus qu'Alex Surprenant, Gason Gregory, Sita-Taty Matondo et Félix Brillant (pourtant excellent dans les dernières rencontres), tous restés à Montréal.

Le match est diffusé en direct à 22h sur Bold TV, de même que sur les sites internet de Radio-Canada et de CBC. CBC le présente aussi en différé à la télé à minuit.

Trois étoiles

Par ailleurs, Nevio Pizzolitto a été élu au sein de la première équipe d'étoile de l'USL, tandis que Matt Jordan et Leonardo Di Lorenzo ont trouvé place dans la seconde.

Après une éphémère saison de quatre matchs en 2007 (blessure à un genou), Pizzolitto a bien failli revivre un cauchemar semblable cette saison. Blessé à l'épaule tôt dans la campagne, il s'est rétabli à temps pour obtenir 15 départs, offrant une certaine stabilité en défense centrale montréalaise.

Di Lorenzo a été l'un des joueurs les plus utilisés cette saison, la plupart du temps en milieu de terrain, mais parfois en défense. Il est nommé au sein de la deuxième équipe d'étoiles pour la troisième année consécutive.

Matt Jordan a effectué neuf blanchissages en 25 matchs, conservant une moyenne de buts accordés de 0,760, la meilleure du circuit.