Arsenal passe une sale semaine: Les Gunners, qui menaient 2 à 0, ont été battus samedi par Tottenham (3-2) et mardi, en Ligue des Champions, la surprenante victoire de Braga (2-0) a repoussé une qualification proche et rempli l'infirmerie londonienne.

Une séquelle du revers contre Tottenham ?

«Nous n'étions pas assez tranchants pour nous créer des occasions franches», a analysé Arsène Wenger après la contre-performance à Braga, un club qu'Arsenal avait corrigé 6-0 au match aller. Le Français réfute cependant tout lien avec le revers contre les Spurs: «ce n'était pas un contrecoup, car j'ai fait sept changements par rapport au match contre Tottenham».

L'Alsacien a plutôt mis en avant une équipe de Braga qui a «refusé de jouer, a cherché la contre-attaque et a utilisé la moindre ficelle pour ralentir le jeu». «Nous pourrions jouer dix matches comme celui là et en gagner huit ou neuf, mais contre Braga, c'était celui que nous ne pouvions pas gagner».

Blessures

La défaite à Braga a été assortie des blessures de Cesc Fabregas (ischio-jambiers) et Emmanuel Eboué (ligament d'un genou). La titularisation de Fabregas, qui souffrait déjà des ischio-jambiers, avait surpris mardi soir. «C'est les ischio-jambiers, mais c'est l'autre jambe, a commenté Wenger. Alors c'est difficile de prévoir combien de temps il sera éloigné des terrains, ça pourrait être deux à trois semaines».

«C'est vraiment regrettable, surtout parce que j'avais eu une hésitation avant le match, sur le fait de le faire jouer ou pas, j'ai fait un pari et voilà», a poursuivi le manager français. A la question "Fabregas manquera-t-il le match ce week-end contre Aston Villa ?", Wenger a répondu: «Oui, définitivement».

Quant à Eboué, il devrait être absent selon Wenger «pendant quelques semaines car il a pris un mauvais coup au niveau d'un ligament d'un genou».

Wenger s'emporte contre l'arbitrage

L'entraîneur en veut au corps arbitral d'avoir averti Carlos Vela pour simulation alors que les Gunners réclamaient un penalty pour une faute dans la surface, le score étant alors 0 à 0.

«Voila encore une preuve que ce système (des cinq arbitres) ne sert à rien. C'est difficile de comprendre pourquoi nous n'avons pas obtenu penalty. Les cinq arbitres ne sont pas une réponse. C'était un tournant du match ce penalty. Je ne comprends pas pourquoi Vela a eu un jaune, ça reste un mystère. Il y a eu des décisions surprenantes, c'est dur à avaler.

Wenger a aussi enragé pour les fautes «impunies» sur Emmanuel Eboué qui ont selon lui conduit à sa blessure.

Tout reste jouable

Pour Arsenal, il reste encore de bonnes chances de qualification. Une victoire contre le Partizan Belgrade à l'Emirates Stadium lors de la 6e et dernière journée de poules le 8 décembre qualifiera les Gunners. En Serbie les équipiers de Samir Nasri s'étaient imposés 3 à 1.

S'il ne gagne pas, Arsenal peut encore accéder au top 16 en faisant le même résultat que celui de Braga face au Shaktar Donetsk dans l'autre match du groupe H. Une victoire ukrainienne permettrait même aux Gunners de se qualifier en cas de défaite.

«Nous devons gagner notre dernier match, le plus important pour nous, c'est la qualification, lâche Wenger. C'est bien que le Shaktar joue Braga, mais le Shaktar est le super favori du groupe».

Donetsk a toutes les cartes en mains pour terminer premier du groupe et aborder ainsi en meilleure position le tirage au sort des 8e de finale le 17 décembre.