Le manageur écossais de Manchester United, Sir Alex Ferguson a défendu jeudi, dans une entrevue donnée à CNN et reprise par la presse anglaise, la famille Glazer, propriétaire du club et accusée par une grande partie des supporteurs d'avoir plongé MU dans d'immenses dettes.

Manchester United accuse aujourd'hui un déficit de près de 850 millions d'euros (1 149 millions CAN$) depuis le rachat du club par les Glazer en 2005. La saison dernière, les protestations et manifestations des supporteurs à l'encontre de cette famille américaine ont été très fréquentes avec pour but de demander leur départ.

«La dette est venue parce que le club a été racheté. Tout le monde sait bien que quand une entreprise est rachetée, c'est souvent le cas. Mais parce que nous sommes un club de football, il semble que cela attire des critiques de la part des médias et des fans. Mais quand Manchester United est entré en bourse, c'était inévitable qu'il soit racheté un jour. Donc quand une famille comme les Glazer l'ont fait, c'est injuste qu'ils soient critiqués parce que n'importe qui aurait pu le faire» a confié Ferguson sur CNN avant de défendre encore plus ses patrons.

«Je dois dire qu'ils font bien leur travail. Ils m'ont toujours soutenu, ils ont soutenu les joueurs. Quand j'ai demandé de l'argent pour un transfert, ils n'ont jamais refusé. Je ne peux pas me plaindre» a poursuivi l'Ecossais.

Lors de ce même entretien, «Fergie» a également abordé le sujet de sa retraite. À 68 ans, il entame sa 24e saison à Old Trafford et a déjà remporté onze titres de champions d'Angleterre et deux ligues des champions.

«Je suis au bon endroit, dans un club fantastique avec des défis à relever tout le temps. Je pense que vous avez besoin d'une bonne énergie naturelle et pour ça, j'ai été béni. Je suis très chanceux et c'est pour cela que je continuerai à entraîner ce club aussi longtemps que mon état de santé me le permet. Pour l'instant tout va bien donc je continue. Il y a bien un moment où je m'arrêterais mais je n'ai aucune idée de quand ce sera», a-t-il conclu.