Samir Nasri a décidé mercredi, pour la première fois depuis la fin d'un Euro 2012 agité, de clarifier les choses sur son compte Twitter.

À travers deux premiers gazouillis, le milieu de terrain de l'équipe de France indique que «trop de contre-vérités circulent en ce moment».

«Que les supporters et tout particulièrement les enfants sachent que je regrette sincèrement que mes paroles aient pu les choquer. J'aime l'équipe de France, le football et j'ai un profond respect pour le public», explique-t-il.

«Pour le reste, il s'agit d'une affaire personnelle entre quelques journalistes et moi. Je m'en expliquerai quand le moment sera venu», conclut-il.

Rappelons que le joueur de Manchester City avait commencé la compétition par un joli but face à l'Angleterre (1-1), vite éclipsé par un cinglant «Ferme ta gueule!» lancé à la tribune de presse.

Quelques jours plus tard, le natif de Marseille avait été au coeur d'un accrochage avec un journaliste en zone mixte après la défaite des Bleus face à l'Espagne (2-0), en quarts de finale. Nasri avait refusé de s'exprimer, assurant que la presse cherchait toujours à «écrire de la merde». Un journaliste lui a répondu «Casse-toi alors». C'est alors que Nasri, revenant sur ses pas, l'a traité, entre autres, de «fils de pute», concluant: «Comme ça tu pourras écrire que je suis mal élevé».

Le joueur de 25 ans risque une sanction de la part de la Fédération française de football, qui n'a guère goûté son attitude durant la compétition en Ukraine et en Pologne.