Si «le Barça est un produit fini, «au Real tout n'est pas défini», a expliqué le nouvel entraîneur madrilène, José Mourinho, dans une interview à la Gazzetta dello sport de jeudi où il revient également sur ses années à l'Inter, faites de succès et de polémiques.

«Le Barça est un produit fini, a dit Mou. Au Real, tout n'est pas défini, il y a quelques doutes sur la continuité du jeu, et en peu d'année il y a eu Capello, Schuster, Ramos, Pellegrini et moi. Il faut de la stabilité.»

«L'ambiance n'aide pas, a-t-il ajouté, après un 0-0 (à Majorque pour la 1re journée) contre un gardien extraordinaire et avec sept occasions, il y a déjà des polémiques. Mais l'Italie m'a fait grandir aussi de ce point de vue...»

«Heureusement que maintenant je n'ai pas l'obsession des titres», a-t-il lancé, allusion à la demi-finale de Ligue des champions gagnée l'an dernier avec l'Inter contre le Barça, où il avait souligné que lui «rêvait» de gagner plutôt que d'avoir (comme Barcelone, ndlr) «l'obsession» de la victoire.

Pour améliorer son équipe, «je veux un autre buteur, dit-il, (Gonzalo) Higuain et (Karim) Benzema ce n'est pas assez. Nous les entraîneurs sommes toujours insatisfaits, nous voulons toujours plus» de joueurs.

D'Italie, Mourinho a gardé des bons souvenirs. «Ne me demandez pas d'être détaché, je suis trop supporter: (l'Inter) je le porterai toujours dans mon coeur, a-t-il dit. Avec (le président) Moratti, on se parle toute les semaines, nous sommes amis. Mais je suis professionnel, et comme toujours je dois clore un chapitre de ma vie et en ouvrir un autre».

Il estime qu'avec ses recrues Ibrahimovic et Robinho «le Milan est beaucoup plus fort que l'an dernier», et est revenu sur les nombreuses polémiques qui ont émaillé ses deux saisons de Serie A: «Je ne manque pas à beaucoup d'entraîneur en Italie, mais ils ne me manquent pas non plus», a-t-il dit.