L'entraîneur du Real Madrid, Bernd Schuster, qui a reconnu ignorer pourquoi son équipe encaissait autant de buts (32 en 18 matches officiels), doit rapidement trouver une parade avant le déplacement à Valladolid samedi, en ouverture de la 11e journée du Championnat d'Espagne.

Bernd Schuster, dans une situation inconfortable sur le banc du Real en raison des derniers résultats de son équipe (les deux revers consécutifs en Ligue des champions face à la Juventus Turin et l'élimination en Coupe d'Espagne par le Real Union, club de 3e division), doit en outre faire face à une cascade de blessures.

La défense, déjà privée de Pepe, a enregistré mardi les blessures de Fabio Cannavaro (cervicales) et de Christophe Metzelder (entorse à la cheville gauche). Le latéral Sergio Ramos n'est pas non plus au mieux physiquement et s'est contenté de courir jeudi à l'entraînement.

Au milieu de terrain, Mahamadou Diarra et Arjen Robben sont toujours indisponibles, le premier pour encore environ deux semaines, le second pour quatre ou cinq.

De son côté, l'attaque du Real va devoir apprendre à vivre sans Ruud van Nistelrooy, «pichichi» (meilleur buteur) de la Liga 2006-2007 et indisponible pour le reste de la saison après une opération au genou droit.

La crise couve au Real. Les dirigeants se sont parlés après l'élimination en Coupe d'Espagne et jeudi matin, Schuster et le directeur sportif Pedja Mijatovic se sont longuement entretenus avec les joueurs avant l'entraînement.

Il existe toutefois une satistique rassurante pour le Real avant son déplacement: le club «merengue» n'a perdu que 10 de ses 38 matches (pour 15 victoires et 13 nuls) à Valladolid, son prochain adversaire.

Le leader de la Liga, le FC Barcelone, tentera de remporter à Huelva son neuvième match consécutif en Championnat.

Son dauphin, Villarreal, éliminé de la Coupe comme le Real par un club de 3e division, joue à Malaga, qui enchaîne en Liga avec son troisième «gros», après le FC Barcelone (défaite 4-1) et le Real Madrid (défaite 4-3).