Les inspecteurs de la Fédération internationale de football ont entamé lundi une visite de quatre jours en Angleterre, candidate à l'organisation du Mondial-2018, dont la campagne pourrait prendre un coup de fouet après les propos favorables du président de la Fifa Joseph Blatter.

Alors qu'une montgolfière «Angleterre 2018» s'est élevée au-dessus du Palais de Buckingham pour illustrer le soutien apporté par la famille royale à la candidature du pays pour accueillir la Coupe du monde, la délégation de six inspecteurs a été reçue par le vice Premier Ministre Nick Clegg.

Ils ont également rencontré le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre de football Fabio Capello au moment d'entamer la visite du stade de Wembley. Une inspection des stades à Manchester, Sunderland et Newcastle doit également être effectuée cette semaine.

L'Angleterre, qui espère organiser la compétition 52 ans après le Mondial-1966 qu'elle a remporté, est en concurrence avec les Etats-Unis, l'Australie, l'Espagne et le Portugal (candidature commune), les Pays-Bas et la Belgique (candidature commune), ainsi que la Russie considérée comme favorite.

Néanmoins, les Anglais ont quelque raison de garder confiance, notamment après les propos du président de la Fédération internationale Sepp Blatter, recueillis lundi par un site de Singapour, insideworldfootball: «Le plus simple serait d'organiser le Mondial en Angleterre. Tout y est, la ferveur, les stades, les infrastructures, c'est simple».

Le ministre des Sports Hugh Robertson, interrogé par la BBC, a de son côté estimé que l'organisation des JO-2012 à Londres, était un argument supplémentaire pour l'Angleterre, qui, pour optimiser ses chances a choisi vendredi pour ambassadeur officiel de sa candidature Paul le poulpe, célèbre pour ses bonnes prédictions lors de la Coupe du monde de football 2010.

La Fifa annoncera dans 100 jours, le 2 décembre à Zurich, les noms des pays qui accueilleront les tournois 2018 et 2022.