Arsenal a connu le même sort que Manchester United et Liverpool au tour précédent, éliminé de la Coupe d'Angleterre dès les seizièmes de finale après sa défaite 3 à 1 à Stoke, dimanche.

C'est la première fois depuis dix ans que les huitièmes de finale se disputeront sans aucune de ces trois formations qui, ensemble, ont remporté 28 éditions de la vénérable compétition.

Cette hécatombe laisse comme grand favori Chelsea, qui a tranquillement disposé samedi d'une équipe de 2e division, Preston North End (2-0), avant d'en recevoir une autre, Cardiff, au prochain tour.

Mais il reste de sérieux clients sur la route du succès pour les Blues: Aston Villa et Manchester City se sont notamment qualifiés contre des équipes de division inférieure.

Tottenham pourrait les rejoindre: mais il faudra que les Spurs, incapables de battre Leeds à domicile (2-2), aillent l'emporter dans un Elland Road en fusion. Tombeur de United au tour précédent, Leeds veut profiter de la Coupe pour revivre ses heures glorieuses.

Pas de regrets pour Wenger

Pour se couvrir de gloire, Arsenal, qui n'a plus rien gagné depuis 2005, ne pourra pas compter sur la «Cup». Son entraîneur, Arsène Wenger, a tenté d'étouffer les critiques qui ne manqueront pas de s'élever contre son choix d'aligner une équipe grandement composée de réservistes.

«Je ne regrette pas d'avoir aligné cette équipe, je n'avais pas le choix. On a dix blessés et un programme délicat à venir», a expliqué Wenger, dont l'équipe reste en lice en championnat d'Angleterre et en Ligue des champions.

Le Français avait offert leur chance à des débutants, Francis Coquelin, Craig Eastmond et Emmanuel Jay Thomas, et confié les clés de sa défense centrale à deux joueurs vieillissants, Mikaël Silvestre et Sol Campbell dont c'était le premier match depuis son retour au club.

Et trois fois, sur un doublé de la tête de Ricardo Fuller et un but en fin de match de Dean Whitehead, cette arrière-garde s'est faite surprendre. Seul Denilson (42) a répondu aux Potters...

«Le match était plus physique que technique, et physiquement ils étaient plus forts que nous dans une rencontre très basique», a tenté d'expliquer Wenger qui avait du mal à reconnaître la supériorité de ses adversaires: «Ils ne me donnent pas de cauchemars... Quand on joue à Stoke, il n'y a jamais de surprise.»