L'international portugais Cristiano Ronaldo, visé par des accusations de viol aux États-Unis, a eu une relation «complètement consentie», selon un communiqué de l'un des avocats du joueur repris mercredi par les médias portugais.

«Ronaldo est contraint de briser le silence», a commencé par affirmer Peter Christiansen, l'avocat de l'attaquant de la Juventus de Turin, dans un communiqué envoyé par Gestifute, la société qui gère la carrière du joueur lusitanien.

Le footballeur «nie fermement toutes les accusations [...]. Ce qui est arrivé en 2009 à Las Vegas a été complètement consenti», a poursuivi l'avocat.  

La star portugaise se trouve actuellement dans la tourmente après des accusations de viol aux États-Unis, une affaire qui remonte à près de dix ans. La semaine dernière la police de Las Vegas a ouvert une enquête sur les accusations portées par Kathryn Mayorga, 34 ans aujourd'hui, qui affirme dans une plainte au civil que le footballeur l'a violée le 13 juin 2009.

Ronaldo avait déjà «vigoureusement» démenti ces accusations, expliquant que le viol était «un crime abominable». Mais depuis, des médias ont publié des extraits supposés d'un accord que le joueur aurait signé avec la plaignante.

«Cristiano Ronaldo ne nie pas qu'il a accepté de sceller un accord» mais «les documents qui sont censés contenir des déclarations de Monsieur Ronaldo et qui ont été reproduits dans les médias sont de pures inventions», selon l'avocat du joueur.

«Cet accord ne constitue pas un aveu», a-t-il souligné. «Ronaldo s'est limité à suivre l'avis de ses conseillers afin de mettre un terme aux accusations scandaleuses portées à son encontre» et qui «ruinent sa réputation», a ajouté l'avocat.

«Malheureusement, il est impliqué à présent dans un genre de contentieux très commun aux États-Unis», a estimé en outre l'avocat regrettant qu'en véhiculant ces informations les médias participent à une campagne de «diffamation».

«Ronaldo est confiant sur le fait que la vérité prévaudra» et que les lois de l'État du Nevada «seront respectées», a conclu M. Christiansen.