L'attaquant suédois du Galaxy de Los Angeles Zlatan Ibrahimovic a refusé samedi de se projeter sur la saison 2019 de la MLS, un sujet dont il « doit discuter avec (son) club », a-t-il reconnu.

« Ce n'est pas le moment de parler de (2019), mais c'est quelque chose dont je dois discuter avec le club, pour voir ce qu'ils veulent et moi ce que je veux », a déclaré « Ibra » en conférence de presse à la veille d'affronter Seattle.

« Il reste cinq matches (de saison régulière à jouer), je suis heureux, je me sens fort physiquement, je me sens bien. je suis productif, il faut juste que je gagne des matchs et alors là, tout sera parfait », a-t-il poursuivi.

Ibrahimovic, 36 ans, est sous contrat avec le Galaxy, club qu'il a rejoint fin mars, jusqu'à fin 2019.

L'ancien buteur de l'Ajax Amsterdam, de la Juventus de Turin et du Paris SG a marqué le week-end dernier le 500e but de sa carrière professionnelle et rejoint ainsi Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, les deux autres joueurs en activité ayant dépassé ce seuil.

Il a inscrit 17 buts en 22 matchs en MLS.

Mais le Galaxy, 8e de la conférence Ouest, n'a plus gagné depuis fin juillet et vient de changer d'entraîneur pour la troisième fois en deux ans.

« La MLS, c'est un défi différent, » a constaté « Ibra » qui a remporté onze titres de champion aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France.

« C'est la première fois dans ma carrière que je sens que tout est possible. Avec les équipes où j'ai joué avant, j'avais le sentiment qu'on était invincibles, personne ne pouvait nous détruire et on allait détruire tout le monde, » a constaté le colosse suédois.

« Alors que maintenant, quand on aborde un match, c'est du 50-50, on a perdu 3-0 (comme contre Toronto le week-end dernier, NDLR), on revient à 3-3, tout semble bien aller et on encaisse un but, un deuxième et on perd 5-3. C'est différent, mais on travaille dur, on n'a pas abdiqué, » a-t-il assuré.

Le Galaxy accuse six points de retard sur la 6e place, la dernière qualificative pour les séries, occupée par Seattle, son adversaire de dimanche