Les clubs de soccer ont dépensé un montant record de 6,37 milliards de dollars en indemnités de transfert durant l'année 2017, un chiffre en hausse de plus de 30 % grâce à «l'effet multiplicateur» des plus gros transferts, selon un rapport dévoilé mardi.

Les chiffres, collectés par FIFA-TMS - la plateforme qui enregistre les transferts internationaux - sont bien supérieurs aux prévisions. En 2016, le montant s'élevait en effet à 4,8 milliards de dollars et FIFA-TMS s'attendait à un montant autour de 5 milliards de dollars pour 2017.

Finalement, le mercato record de l'été 2017 a changé la donne avec des transferts comme celui du Brésilien Neymar, le joueur le plus cher du monde, passé de Barcelone au PSG pour 222 millions d'euros.

Le rapport FIFA-TMS décrit ainsi un «effet multiplicateur» des gros transferts: «les clubs qui reçoivent des indemnités de transfert importantes pour leurs joueurs réinvestissent souvent une partie de l'argent dans de nouveaux transferts. À leur tour, les clubs recevant cet argent feront de même, et ainsi de suite».

Après le transfert de Neymar, le Barça s'est par exemple offert l'été dernier le Français Ousmane Dembélé, arrivé depuis le Borussia Dortmund contre 105 millions d'euros, et 42 millions d'euros de bonus maximum.

Les Barcelonais ont encore poursuivi leurs emplettes en janvier en faisant venir le Brésilien de Liverpool Philippe Coutinho contre 120 millions d'euros (et 40 de bonus), un montant qui sera pris en compte dans le rapport 2018 de FIFA-TMS.

Globalement, ce sont les clubs anglais qui restent les plus dépensiers (1,64 milliard de dollars en 2017) grâce à leurs droits de télévision records. Après le mercato d'été du PSG, la France est en deuxième position avec 860 millions de dollars dépensés, devant l'Espagne (730 millions de dollars), l'Allemagne (722 millions de dollars) et l'Italie (654 millions de dollars).

Les Brésiliens restent les joueurs les plus convoités, avec 1755 transferts, sur un total de 15 624 transferts internationaux en 2017.

Globalement, les footballeurs sud-américains sont très recherchés, puisque les joueurs brésiliens, argentins et colombiens représentent 20 % de l'ensemble des transferts d'après le rapport.