Alors que l'Impact croyait avoir amorcé sa marche vers les séries en août, voilà que la formation montréalaise se retrouve à nouveau au bord du gouffre après deux revers consécutifs.

Dans une saison ponctuée de plus de bas que de hauts, l'Impact devra maintenant puiser dans les bonnes sensations d'août, quand l'équipe avait enchaîné quatre victoires.

«Nous étions un peu plus fades lors des deux derniers matchs et le résultat a été deux défaites, a reconnu le capitaine Patrice Bernier après l'entraînement, mercredi. Il faut jouer avec plus de rythme, de vivacité. Il faut avoir la même volonté autant avec le ballon que lorsque nous devons le récupérer.»

Selon Bernier, l'Impact n'a peut-être pas joué des 90 minutes complets dans les revers contre le Toronto FC et le Fire de Chicago au cours des deux dernières semaines.

«Contre des bonnes équipes comme Toronto ou même Chicago, qui a une bonne structure, si vous baissez la garde pendant 10 minutes, ils vont en profiter pour prendre confiance et c'est vous qui allez courir après le ballon. Quand nous sommes structurés, organisés, nous avons les atouts pour attaquer. Nous devons être plus entreprenants pour récupérer le ballon. Et ça ne veut pas dire d'appliquer de la pression plus haut sur le terrain, mais simplement de gagner ses duels à un contre un.»

«Je pense qu'il faut monter l'intensité au bon moment dans les matchs, a renchéri l'entraîneur adjoint Jason Di Tullio. Nous n'avons pas mal joué lors de ces deux matchs, mais nous avons peut-être manqué un peu de concentration dans le tiers offensif, sur la dernière passe ou la dernière action, ou du côté défensif, nous sommes parfois tombés endormis, notamment sur une remise en touche.

«Nous avons discuté avec les joueurs et nous avons rappelé l'importance d'être concentrés pendant les 90 minutes. Et si nous n'avons pas le ballon pendant deux ou trois minutes, il est peut-être plus intelligent d'être patients quand nous le récupérons, à la place de partir immédiatement vers le filet adverse et de risquer de le redonner rapidement.»

Bernier avait affirmé après le revers contre le Fire, samedi dernier, que les huit derniers matchs de l'équipe en saison régulière auront la même importance que huit finales. L'Impact (10-10-6) est toujours coincé au septième rang dans l'Est avec autant de points que l'Atlanta United (10-8-6). United a toutefois deux matchs en main et un meilleur différentiel de buts.

«C'est un adage de fin de saison, mais nous ne pouvons plus nous dire qu'il y a encore d'autres occasions d'aller chercher les trois points comme c'était le cas en début d'année, a rappelé Bernier. Il y a de moins en moins d'occasions et nous allons affronter plusieurs équipes de notre association, ce qui veut dire que nous pouvons aussi les priver de trois points. Nous avons l'expérience de savoir ce que ça prend, mais nous devons aborder chaque 90 minutes comme s'il n'y avait pas de lendemain.»

Mauvaise nouvelle pour Mancosu, bonne nouvelle pour Pantemis

Par ailleurs, l'Impact a annoncé mercredi que l'attaquant Matteo Mancosu a subi une légère fracture à la main gauche à l'entraînement. L'Italien âgé de 32 ans s'est blessé en gymnase mardi, lorsqu'il a cogné sa main sur une pièce d'équipement en effectuant un saut.

Mancosu devra porter un plâtre pendant la guérison, mais Di Tullio a indiqué que cela ne devrait pas affecter sa disponibilité samedi, quand l'Impact rendra visite au Revolution de la Nouvelle-Angleterre (9-12-5).

En 21 matchs cette saison, Mancosu a inscrit seulement quatre buts, dont deux à ses 17 dernières sorties. La saison dernière, il avait marqué trois buts en 15 matchs après son arrivée du Bologne FC en juillet et avait ajouté quatre buts en cinq rencontres lors des séries éliminatoires.

L'Impact a aussi annoncé mercredi que le gardien James Pantemis effectuera un stage en Italie avec le Bologne FC, du 9 au 30 septembre.

Pantemis s'entraîne avec la première équipe de l'Impact depuis le début de la saison 2017, mais n'est toujours pas sous contrat. Originaire de Montréal, Pantemis a rejoint l'Académie de l'Impact en 2014.