Contrairement aux dernières rumeurs qui circulent dans les médias italiens, Laurent Ciman ne passera pas les six prochains mois à Bologne sous la forme d'un prêt. Le défenseur de l'Impact ne se rendra pas plus en France, en Espagne, en Belgique ou aux Pays-Bas où, dans ces cas-ci, il a reçu des offres concrètes de prêt.

« Il ne bougera pas du tout, lance son agent, Jean Russo, écartant immédiatement la rumeur bolognaise. On a reçu des offres, on en a parlé avec le club. Mais Laurent a réfléchi et il va rester [au Québec] pendant la saison morte. On a tous pesé le pour et le contre, et l'idéal est que Laurent reste. En prêt, il y a toujours le risque d'une blessure ou qu'il arrive autre chose. »

Dans l'histoire de la MLS, plusieurs joueurs ont déjà passé une partie de l'hiver de l'autre côté de l'Atlantique. La plupart ont ensuite rejoint leur équipe à la fin de la présaison alors que d'autres, comme David Beckham en 2009, ont prolongé leur prêt jusqu'au milieu de l'été. La première option aurait pu être privilégiée par le clan Ciman, mais les discussions avec les équipes intéressées ne se sont même pas rendues jusqu'à l'étude de la durée du prêt.

Loin des terrains de soccer jusqu'au mois de janvier, le Belge a cependant déjà démarré sa préparation en vue du prochain camp d'entraînement. Sur son compte Twitter, le numéro 23 a publié quelques photos et vidéos où on le voit suer à grosses gouttes.

« Il suit actuellement un programme qui mélange de la boxe, du football américain, du tennis, du basket-ball, détaille son agent. Il va le suivre jusqu'à la reprise pour être certain de se retrouver à 100 %, au mois de janvier, de faire un bon début de saison et de redevenir le Laurent qu'il était en 2015. Pour ça, la meilleure chose était de rester ici [cet hiver]. »

Arrivé à Montréal en janvier 2015, Ciman avait été choisi le défenseur de l'année lors de sa première saison en MLS. Durant la dernière campagne, marquée par une blessure à la cheville droite au mois de juillet, il n'a pas atteint les mêmes hauteurs malgré de très bons moments au cours de la dernière ligne droite.

LA VITRINE NATIONALE

L'année 2016 a aussi été marquée par le retour en force de Ciman avec la sélection nationale belge. Présent à l'Euro, où il a disputé le premier match de groupe contre l'Italie, le défenseur a surtout profité du changement de sélectionneur chez les Diables Rouges. 

Sous la gouverne de Roberto Martinez, Ciman a enchaîné les bonnes performances comme titulaire et a donc tapé dans l'oeil de plusieurs équipes européennes. 

« Veux, veux pas, les équipes se demandent qui est ce joueur-là puisque Laurent est moins connu que les autres, situe Russo. Les équipes ont commencé à se renseigner sur lui et pour savoir combien il touchait. C'est quand même un défenseur central pour la Belgique, une bonne équipe nationale, qui ne touche pas un salaire énorme. »