La grande majorité des joueurs de l'Impact a déjà joué au Yankee Stadium, l'an dernier, avec ses petites dimensions et ses lignes de touche «bizarres», dixit Harry Shipp.

«Défensivement, tu essaies de rester compact parce qu'il n'y a pas beaucoup d'espace entre les défenseurs et le gardien. C'est vrai pour les deux équipes, donc tu dois être précis dans tes passes, en attaquant. Tu ne peux pas seulement envoyer un ballon au-dessus de la défense, parce que ça va filer jusqu'à leur gardien.»

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Shipp a par ailleurs reconnu avoir été moins efficace, au cours des dernières semaines, après d'excellents débuts avec l'Impact. «Je n'ai pas très bien joué. J'ai de hautes attentes envers moi-même et c'est une situation frustrante.»

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Plus de mouvements

La défaite contre Toronto n'a pas miné les certitudes de l'Impact, actuellement deuxième de l'Association de l'Est. Elle lui a quand même permis de prendre conscience de certains aspects à améliorer.

«Il faut juste qu'on comprenne que, lorsqu'on n'a pas le ballon, ce n'est pas une raison pour rester statique, a lancé Laurent Ciman. On doit bouger, donner des solutions au joueur qui a le ballon. Si on prend conscience de ça et qu'on travaille à 100% pendant le match, on peut récolter des résultats.»

NYCFC, dernier dans l'Est, a la particularité de compter sur trois champions du monde en Pirlo, David Villa, auteur de quatre buts contre l'Impact l'an dernier, et l'entraîneur Patrick Vieira.

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La satisfaction de Donadel

Quelle est la définition du match parfait selon Marco Donadel? Un match dans lequel, peu importe la performance, l'Impact n'a pas encaissé le moindre but. Ce scénario est arrivé à deux reprises, cette saison, à domicile.

«Ma plus grande satisfaction est lorsqu'on finit le match sans avoir encaissé de but. C'est la meilleure façon de montrer ta force et ton potentiel aux autres équipes. Si, chaque fois, tu gagnes 4-3 ou 3-2, tu es une bonne équipe, mais tu n'es pas la meilleure. Si tu n'encaisses pas de but, tu crées de la peur chez les adversaires. C'est très important.»

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9500 abonnements de saison

L'Impact a annoncé hier avoir franchi le cap des 9500 abonnements de saison, pour la première fois de son histoire.

«Il y a encore du travail à faire parce que la moyenne dans la ligue est autour de 10 000», a précisé le vice-président exécutif, développement stratégique et communications, Richard Legendre. «On ne sera pas complaisant, mais ça montre qu'il y a de plus en plus d'attachement envers l'Impact.» 

Par ailleurs, l'Impact a annoncé la nomination de Pari Arshagouni à titre de vice-président, administration soccer. Il chapeautera la gestion administrative de la première équipe, de l'Académie ainsi que des écoles de soccer.