L'annonce de la vente de l'Olympique de Marseille est «une bonne nouvelle» pour les dirigeants actuels, a dit à l'AFP le directeur général de l'OM, Luc Laboz, dans la nuit de mercredi à jeudi.

«C'est une bonne nouvelle, conforme au cahier des charges fixé par (le président) Vincent Labrune», a dit Laboz, assurant que le président et lui «ne se sentent pas floués» par cette annonce faite directement par l'actionnaire, Margarita Louis-Dreyfus, à travers un communiqué, mercredi.

«Certes on n'était pas au courant de la publication du communiqué», a-t-il admis, mais «nous travaillons sur cette vente depuis des mois, que quelque chose se concrétise ne peut que nous ravir».

Cette annonce a «le mérite de la clarté, nous avions un peu souffert que la position de vendre le club ne soit pas clairement assumée». «MLD» avait laissé entendre qu'elle ne conserverait pas éternellement l'OM, hérité de son mari, Robert Louis-Dreyfus, mais n'avait jamais ouvertement dit vouloir vendre, parlant plutôt «d'attirer de nouveaux investisseurs».

Luc Laboz a ajouté qu'ils étaient «sans état d'âme pour accomplir (leur) mission, Vincent Labrune a beaucoup travaillé pour préparer le terrain et trouver des pistes».

La vente pourrait être effective avant l'été, afin de préparer la prochaine saison, notamment en injectant de l'argent dans des caisses vides.

Plombé par des mauvais résultats sportifs, l'OM est en crise et n'a plus gagné à domicile en championnat depuis sept mois.

Les deux dernières rencontres notamment, contre Rennes (défaite 5-2) et Bordeaux (0-0), se sont déroulées dans une atmosphère très hostile. Labrune a été outragé pendant 90 minutes par les supporters et menacé physiquement à la fin du match contre Bordeaux, dimanche, et le terrain a failli être envahi. Le stade Vélodrome risque une suspension partielle, la commission de discipline doit auditionner les dirigeants le 21 avril.