Le prince Ali ben al-Hussein poursuit sa réflexion quant à savoir s'il présentera de nouveau sa candidature à la présidence de la FIFA, moins de quatre mois après avoir perdu aux mains de Sepp Blatter au précédent scrutin.

Le prince jordanien a étonnamment privé Blatter d'une majorité au premier tour de scrutin en mai, mais il a renoncé avant le second tour. Blatter a toutefois annoncé ses intentions de quitter son poste quatre jours plus tard au milieu d'enquêtes criminelles de corruption déclenchées aux États-Unis et en Suisse.

Le prince Ali et d'autres candidats potentiels ont jusqu'au 26 octobre pour tenter d'obtenir les cinq appuis requis des fédérations pour se présenter à l'élection de février.

«Je parle aux associations nationales et j'écoute leurs opinions, a confié le prince Ali lors de la conférence Soccerex à Manchester, lundi. En ce moment, nous avons besoin d'un candidat qui est avant-gardiste, avec de nouvelles idées qui ne sont pas entachées par le passé ... si le choix est fait correctement, proprement et correctement, je crois que je peux gagner.»

L'ancien vice-président de la FIFA a déclaré que Michel Platini, le candidat favori, est la mauvaise personne pour le poste, puisque le président de l'UEFA a aidé Blatter à se faire élire la première fois en 1998. Le prince Ali tourne le dos à Platini même si l'ancien joueur vedette français a été son principal partisan avant les élections de mai.

«La FIFA est en crise en ce moment et nous avons besoin d'un nouveau départ, a ajouté le prince. La réalité, c'est qu'à son arrivée à la gouvernance du football, Michel Platini était un protégé de Sepp Blatter.»

Le prince Ali soutient que la FIFA a besoin d'un candidat qui «croit vraiment en la réforme de l'organisme et à une véritable transparence, pas comme un slogan, car c'est ce qui est très à la mode présentement.»