Le sac de glace qu'applique Lauren Sesselmann sur son genou, après l'entraînement, est un rappel de sa route ardue jusqu'au Mondial de soccer féminin.

Après une opération au ligament croisé antérieur, elle a parfois dû cheminer en mode «un pas en avant, deux pas en arrière».

Sesselmann s'est blessée en mars 2014, lors d'un entraînement en vue du Tournoi de Chypre, où ses coéquipières ont fini cinquièmes.

La joueuse de défense est de retour en action, mais elle sait qu'il y a encore du travail à faire.

«Je dois reprendre la totalité de ma force dans le genou, a dit l'athlète de cinq pieds huit. J'y travaille.»

La jeune femme de 31 ans fait néanmoins la vie dure aux attaques adverses, en compagnie de la jeune Kadeisha Buchanan, notamment.

Sesselmann a fait l'objet de certaines critiques en phase de groupe, mais elle est loin de s'en faire avec ça.

«On entend des choses ici et là, mais il va toujours y avoir quelqu'un qui croit tout savoir, dit-elle. Je ne m'y attarde pas du tout. Nous seules contrôlons notre situation. Nous restons concentrées sur notre but, qui est de remporter le tournoi.»

Le prochain défi sera d'affronter les Anglaises samedi au Stade B.C. Place, en quarts de finale.

Concernant ceux qui scrutent son jeu à la loupe, elle veut placer ça dans un contexte plus large.

«Tout le monde fait des erreurs, même les meilleures athlètes au monde, a dit Sesselmann. Ça fait partie du jeu. La clé, c'est comment vous réagissez. Et dans mon cas, je m'améliore de match en match.»

À ce point-ci du Mondial, le Canada, les États-Unis et le Brésil ont tous concédé un seul but.

Sesselmann est née aux États-Unis, mais elle a pu se joindre à l'équipe canadienne car son père est née à Terre-Neuve. Elle a fait ses débuts avec l'unifolié en 2012 - lors des Jeux de Londres, elle a amorcé chacune des six rencontres de la formation, aidant le Canada à mériter le bronze.

À l'extérieur du terrain, elle est en vedette dans deux DVD de mise en forme, appelés Fit As a Pro.