La Ligue espagnole de football a conclu à l'absence d'irrégularité dans le transfert de Neymar, a affirmé lundi le FC Barcelone, par ailleurs mis en examen sur des soupçons de «délit contre le Trésor public» lors du recrutement du jeune attaquant vedette brésilien.

Le rapport transmis par le Comité de contrôle économique de la Ligue nationale de football professionnel (LFP), réuni mercredi dernier, conclut à «l'inexistence d'une conduite de la part du club qui soit susceptible d'enfreindre les statuts ou les règlements de la LFP», indique le Barça dans un communiqué où il «se félicite de la résolution adoptée par le comité».

La justice espagnole soupçonne que certaines transactions annexes au transfert du Brésilien, en 2013, n'aient pas fait l'objet de versements au fisc, et le club a annoncé avoir versé une «régularisation volontaire» de 13,5 millions d'euros au fisc espagnol cinq jours après sa mise en examen, «pour solder toute éventuelle dette fiscale liée à cette opération».

Le transfert de Neymar défraie la chronique depuis le dépôt d'une plainte d'un «socio» (supporteur-membre) du Barça pour «appropriation indue», un délit apparenté en droit français à un abus de bien social.

Ce dossier a porté un coup majeur à la direction du club, déjà ébranlée par une affaire d'évasion fiscale présumée autour de Lionel Messi, et a entraîné la démission du président Sandro Rosell, visé par une plainte concernant le transfert.

Depuis, le Barça a également été interdit de mercato pour des infractions relatives aux transferts de joueurs mineurs, mais il a interjeté un appel, auquel la Fifa a accordé un effet suspensif. Il pourra donc a priori recruter cet été pour rebâtir son équipe, menacée de fin de cycle par le vieillissement des cadres et plusieurs départs annoncés, comme ceux du gardien Victor Valdes, 32 ans, en fin de contrat, et du défenseur historique Carles Puyol, 36 ans, handicapé par une série de blessures.