Le tempo doit accélérer au Brésil, en ce qui concerne la préparation en vue de la Coupe du monde de soccer.

À 100 jours du Mondial à partir de mardi, il y a encore beaucoup de travail à faire au niveau des stades et des infrastructures, dans les 12 villes qui accueilleront des matches.

Alors que les équipes nationales entament la dernière phase des préparatifs, incluant des matches cette semaine, le gouvernement s'affaire à ce que le pays soit prêt pour le tournoi en juin.

Bien que le Brésil a eu près de sept ans pour se préparer, avec une candidature gagnante en octobre 2007, il y a encore quatre stades à compléter, et le travail autour de plusieurs sites est loin d'être terminé.

Les aéroports ont encore des améliorations à concrétiser, et plusieurs projets urbains pourraient n'être complétés qu'après le Mondial.

Le Brésil avait promis que les 12 stades seraient finis en 2013, mais seulement six l'ont été. Deux de ceux qui restent pourraient n'être finalisés qu'à un mois ou moins de l'événement, dont celui de Sao Paulo, où se déroulera le premier match du tournoi, entre le Brésil et le Croatie.

La FIFA souhaitait qu'il soit prêt à la mi-avril mais la semaine dernière, le secrétaire général Jérôme Valcke a dit qu'il ne le serait pas avant le 15 mai.

Les infrastructures sont à peaufiner autour de la presque totalité des stades. Un peu partout, les ouvrier sont à finir des trottoirs, paver des voies d'accès et installer divers poteaux.

Équiper un stade en respect des normes de la Coupe du monde demande trois mois, alors la FIFA et les responsables locaux vont devoir mettre en place des structures temporaires pour les commanditaires et les médias, avant la fin des travaux.

Une autre inquiétude de la FIFA: les festivals pour les amateurs, où les partisans sans billets peuvent regarder des matches sur des écrans géants, dans des endroits publics. Ces événements sont requis par la FIFA, mais certaines villes n'ont pas encore confirmé qu'ils auront lieu.

La ville de Recife, dans le Nord-Est, a récemment annoncé qu'elle ne va pas consacrer de fonds public à un tel déploiement, et qu'on essayait de trouver des partenaires du privé pour le concrétiser. À Rio de Janeiro aussi, les officiels recherchent des commanditaires pour qu'un festival soit organisé.

Un récent sondage a montré que les Brésiliens n'ont jamais été aussi peu en faveur d'accueillir la Coupe du monde. Plusieurs sont frustrés des millions $ consacrés au Mondial, alors qu'on voudrait plutôt voir l'argent investi dans les hôpitaux et les écoles, notamment.