Impact: cinq espoirs à surveiller

Alors que cinq anciens membres de l'Académie ont fait le saut dans la MLS, ils sont nombreux à espérer suivre les mêmes traces au sein de l'Impact. Voici cinq espoirs qui pourraient faire parler d'eux au cours des prochaines années.

Victor Ndiaye, attaquant, 21 ans

Âgé de 21 ans, Ndiaye est un habitué des matchs de la Ligue réserve depuis l'entrée de l'Impact dans la MLS. Il peut évoluer comme attaquant de pointe ou en tant que milieu extérieur. Loué pour la qualité de ses appels, sa vitesse et sa capacité d'élimination, Ndiaye doit toutefois encore progresser sur le plan de la finition. Le directeur de l'Académie, Philippe Eullaffroy, aime particulièrement son style qui peut user une défense adverse durant 90 minutes. «Si son physique le laisse un peu tranquille, il peut être intéressant par la profondeur qu'il peut offrir. C'est un joueur de profondeur et non quelqu'un qui va vers le ballon. C'est une qualité dans le football moderne.»

Michael Bilak, milieu de terrain, 18 ans

Ancien pensionnaire de l'Académie du Toronto FC, Bilak a rejoint celle de l'Impact après un essai concluant à l'été 2012. Ses atouts? Les duels offensifs et défensifs, mais aussi la qualité de sa frappe qui peut redescendre très vite. Il excelle également sur les coups de pied arrêtés. «Il a compris le dézonage, qualité que l'on cherche parmi nos jeunes joueurs afin qu'ils puissent rééquilibrer le bloc à la perte du ballon. Il a eu un peu de mal à s'adapter à ça lors de sa première année, mais il comprend de mieux en mieux», estime Eullaffroy. Il espère par contre qu'il progressera encore dans ses courses dans les intervalles.

Jérémy Gagnon-Laparé, milieu de terrain, 18 ans

Le nom de Gagnon-Laparé a résonné publiquement, à la fin du mois d'août, lorsqu'il a été convoqué par le nouveau sélectionneur canadien, Benito Floro. L'ascension semble très rapide pour le milieu défensif, source de nombreux éloges au sein de l'Impact. Excellent distributeur, il peut alterner jeu long et jeu court avec justesse. «Ce n'est pas un milieu défensif à l'ancienne. Il se porte rapidement vers l'avant, il peut très bien dézoner verticalement et il a une qualité des deux pieds largement au-dessus de la moyenne. Il est capable de rapidement changer le point d'attaque», explique Eullaffroy. En ce qui concerne les progrès à faire, le directeur de l'Académie souhaiterait une plus grande efficacité dans le cadrage de l'adversaire et dans les duels.

Charles Joly, attaquant, 17 ans

Lors des derniers Jeux du Canada, à Sherbrooke, Joly a terminé au deuxième rang des marqueurs de la compétition grâce à cinq buts. Avec l'équipe des moins de 18 ans de l'Impact, il a aussi inscrit 11 buts en 20 matchs de la United States Soccer Development Academy (USSDA) en 2012-2013. C'est logiquement son sens du but qui est mis de l'avant par Eullaffroy au moment de décrire l'attaquant au petit gabarit. «C'est un attaquant à l'ancienne qui ne fait que des courses vers l'avant. Il frappe de tous les angles. C'est aussi un attaquant qui tacle et qui provoque l'adversaire par son physique, ses courses et son explosivité.» Joly a d'ailleurs reçu deux cartons rouges dans la USSDA.

David Choinière, milieu de terrain, 16 ans

Il ne faut parfois pas chercher très loin pour trouver une comparaison. Dans le cas de Choinière, qui a la capacité de jouer attaquant axial ou ailier droit, le rapprochement avec Justin Mapp est évident pour Eullaffroy, également un adjoint de Marco Schällibaum. «Il est très intelligent et très habile techniquement, mais il doit encore progresser dans la transition défensive. C'est difficile pour les joueurs adverses lorsqu'on a des joueurs très créatifs, soit des meneurs excentrés, sur les côtés», explique-t-il. Comme Mapp, Choinière a par contre cette tendance à garder le ballon un peu trop longtemps et a manqué d'efficacité dans les derniers mètres. Sur le plan national, il participé à la Copa Mexico de Naciones avec la sélection canadienne des moins de 15 ans, en 2012.

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