L'Impact a encore deux matchs de saison régulière avant la prochaine journée de la Ligue des champions, mais le voyage au Guatemala occupe déjà une partie des pensées des entraîneurs. En battant le C.D Heredia sur ses terres, le 21 août, les Montréalais mettraient une énorme pression sur les Earthquakes de San Jose en les reléguant à six points.

«Cela va être difficile, car on ne sait pas à quoi s'attendre de l'arbitrage, du terrain, de la foule et de la température. Il y a beaucoup de choses que l'on ne peut pas contrôler», a prévenu l'entraîneur adjoint Mauro Biello. Au moins, l'Impact a déjà pu mettre la main sur des DVD des matchs du C.D. Heredia disputés lors du dernier tournoi de clôture.

«On va bientôt commencer à regarder ces matchs-là. Je ne sais pas à quoi m'attendre même si on connaît le style des équipes d'Amérique centrale. Comme les Mexicains, ils essaient de jouer avec des attaques placées et beaucoup de possession», a prédit Biello.

On ne peut toutefois pas déterminer le visage de l'Impact dans deux semaines. Alors que la défense a retrouvé sa solidité et qu'Hernan Bernardello a effectué des débuts très prometteurs en milieu de terrain, il reste à voir si l'attaque mont-réalaise retrouvera des couleurs d'ici là. Marco Di Vaio, qui n'a pas marqué lors de ses quatre derniers matchs, a reconnu qu'il ne traversait pas «un bon moment» et qu'il devait «travailler mieux et plus». Ce n'est pas le retour de Daniele Paponi à ses côtés qui a changé la situation contre San Jose.

«On a joué avec deux attaquants et on n'a pas frappé au but. Ça ne dépend pas du nombre d'attaquants, mais c'est aussi la mentalité. Contre San Jose, ç'a été un match difficile avec un arbitre qui sifflait toutes les deux minutes. On n'a pas trouvé de continuité dans le jeu, mais c'est mieux pour nous quand on joue avec deux attaquants. On est plus dangereux», a-t-il expliqué.