L'Impact de Montréal affrontera le D.C. United, qui occupe le dernier rang dans la MLS, mais il n'a pas l'intention de prendre cette rencontre à la légère.

L'Impact (10-5-5), qui a mis fin à une série de cinq matchs sans victoire avec un gain de 1-0 face à Kansas City à sa dernière sortie, se mesurera au D.C. United (2-15-4) pour la première fois de la saison, samedi.

Le D.C. détient la pire fiche de la ligue, mais le capitaine de l'Impact Davy Arnaud sait que la formation menée par l'International canadien Dwayne De Rosario a quand même du talent.

«C'est dangereux, a-t-il dit. Ils ont de bons joueurs. Je ne sais pas s'ils sont mathématiquement exclus des séries, mais ils ont peu de chances d'y participer. Donc, si vous affrontez une équipe qui n'a rien à perdre et qui a perdu beaucoup de matchs, ça peut être dangereux.»

Le D.C. United a connu plusieurs ennuis cette saison après avoir terminé au deuxième rang de l'association de l'Est en 2012. Pas besoin de chercher bien loin pour trouver une explication à ces insuccès: l'équipe n'a inscrit que dix filets cette saison même si la plupart de ses meilleurs joueurs sont de retour au jeu.

Luis Silva a marqué à deux reprises depuis qu'il a été acquis du Toronto FC le 9 juillet, ce qui le place au premier rang de l'équipe à ce chapitre à égalité avec De Rosario et l'attaquant Lionard Pajoy.

Les blessures sont aussi venues hanter la formation américaine. Pajoy a subi une opération pour une hernie cette semaine ce qui lui fera rater plus d'un mois d'activités et le milieu de terrain Chris Pontius, qui a manqué les deux derniers affrontements des siens en raison d'une blessure à la cuisse, pourrait également s'absenter à long terme.

Le D.C. United pourra toutefois compter sur le retour du gardien Bill Hamid qui agissait comme substitut avec l'équipe américaine qui a remporté la Gold Cup il y a quelques jours. La formation maintient un dossier de 0-4-1 depuis sa dernière victoire face aux Earthquakes de San Jose, le 22 juin.

Sa seule autre victoire est survenue à domicile contre le Real Salt Lake, une autre équipe talentueuse, le 9 mars.

L'Impact doit donc rester sur ses gardes.

«Ce sera aussi difficile que n'importe quel match sur la route parce qu'ils ne veulent assurément pas perdre chaque rencontre», a ajouté Arnaud.

L'Impact, lui, tentera de retrouver ses repères à l'attaque. Il a trouvé la solution à ses ennuis défensifs, mais l'attaque demeure anémique. Le but de la recrue Blake Smith à la 96e minute du match contre Kansas City était le premier du onze montréalais en trois rencontres.